2h du matin
- Je suis dans de beaux draps, tu n'as pas idée ! Ils vont m'accuser, je serai la première suspecte.
- Mais non, ma chérie, reste calme. Viens à la maison si tu veux ... ?
- Oui, j'arrive, à tout de suite.
***
6h du matin
On se déchaîna sur elle avec rage et violence. Son bourreau l'attrapa par le col de sa chemise, la projeta violemment contre le mur en face de lui. Du sang partout dans la pièce, des traces ensanglantées représentant des crânes sur tous les murs. Ses yeux se gorgèrent de sang tandis que les coups continuaient de pleuvoir.
Puis, pour elle, ce fut tout d'un coup le trou noir. Elle tomba au sol comme une vieille poupée de chiffon desséchée : après trois jours de séquestration, la faucheuse venait de prendre sa vie.
***
7h30 du matin
L'inspectrice Palache fut réveillée en sursaut par des coups répétés à sa porte. Elle descendit les escaliers jusqu'au rez-de-chaussée. Penny, qui portait son pyjama Snoopy et ses gros chaussons smiley fétiches, ouvrit la porte.
- Bonjour inspectrice. Visiblement je t'ai sortie du lit, j'en suis désolé.... à moitié à vrai dire, car nous devons nous dépêcher d'aller chez Suzie Valentier.
- Bonjour Raymond. Effectivement, je te confirme que j'étais bien peinarde dans mon lit ... mais bon, c'est la vie. Pourquoi devons-nous y aller si tôt ?
- Euh... parce qu'il y a du chemin jusqu'au village et que nous devons être le plus rapide possible pour retrouver Laurine Valentier. On ne sait jamais, elle est peut-être en danger à l'heure qu'il est.... qui sait ?
- Tu as raison ! Écoute, tu peux rentrer si tu veux, je vais me préparer, j'en ai pour cinq minutes. Tu veux un café ?
- Non merci. C'est gentil mais je ne voudrais pas te mettre plus en retard que tu ne l'es déjà, répondit Babache avec un petit clin d'œil.
Penny s'effaça de l'entrée afin de laisser son collègue entrer. Elle s'excusa auprès de Raymond, puis se pressa de monter à l'étage pour ne pas le faire attendre.
Elle choisit un t-shirt blanc uni qu'elle coinça dans un slim noir, ses vans, sa veste en cuir. Une fois prête — maquillée, coiffée et avec une hygiène buccale irréprochable, elle descendit rejoindre l'inspecteur Babache.
Celui-ci était assis sur le canapé, tout au bout, comme s'il craignait de le salir ou de l'abîmer. En voyant la scène, Penny ne put retenir le petit rire qui s'échappa de ses lèvres.
Raymond tourna la tête pour observer l'inspectrice, étonné mais aussi subjugué. Elle était si belle quand elle riait et son rire était un des sons les plus mélodieux qu'il avait jamais entendus !
Lorsque Palache s'arrêta, Raymond lui demanda :
- Pourquoi ris-tu ?
- Parce que tu t'assois tellement au bord du canapé que cela donne l'impression que tu as peur de lui.
- Oh non, pas du tout ! C'est juste que je n'ai pas envie de le salir avec mon pantalon ...
- Ne t'inquiète pas, je trouve juste ça mignon.
L'inspectrice réalisa l'aveu qu'elle venait de faire et ses joues s'empourprèrent.
- GO ! On y va, on a déjà perdu beaucoup de temps, il faut se dépêcher, dit Raymond pour éviter qu'un trop gros malaise ne s'installe.
- Mais madame Valentier ne travaille pas ?
- Non, elle s'est fait virer il y'a pas longtemps.
- Donc elle est en manque d'argent... ?
- Je ne sais pas, je ne crois pas. Elle travaillait dans une grande entreprise avec un salaire assez élevé..., répondit Raymond
- Note qu'il faudra quand même que l'on vérifie ses comptes.
- Mouais... on verra plus tard, ce n'est pas le moment de parler de ça, tu ne crois pas ?
- Oui, tu as raison, répondit l'inspectrice en fermant à clef la porte de sa maison.
***
Ils arrivèrent dans le village où ils devaient se rendre vers dix heures. Ils cherchèrent le 11 bis rue des Roseaux. Après une demi-heure, Penny et Raymond trouvèrent la rue et le numéro. La ville était petite, mais son collègue n'avait pas arrêté de se tromper de route et donc de tourner en rond.
Ils frappèrent trois coups à la porte. Pas de réponse. Les deux inspecteurs décidèrent de faire le tour de la maison à la recherche d'une fenêtre. À l'arrière se trouvait une baie vitrée. L'inspectrice Palache la fit glisser, celle-ci n'était pas fermée.
Yes, pensa Raymond.
Ils entrèrent, appelèrent, mais personne ne répondit. La maison était vide ... !
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Dans sa peau
Kısa HikayeElles étaient deux, qu'une seule est restée. Laurine Valentier revient d'une "escapade" complètement perdue et chamboulée... Quelques jours plus tard, sa mère meurt assassinée. L'inspecteur Palache arrivera t'elle à lever le mystère sur cette co...