Ma Ville

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                     1-ville cruel

Dans cette ville ! À la peau blanche et ternes
Aux habitants aux regards pâle et morne
Titubant dans les ruelles comme un clochard
tenant mon ventre crispé, quand passa un Richard

Au regard sale et désabusé ne fut point
Pris de pitié, et moi stationné dans un embonpoint
Le visage du nègre apeuré dans ma grande main
S'abaissa, et d'un sourit cherchant en l'humain

Ô ! Triste monde une lueur de pitié de solidarité
Mais je ne suis qu'un nègre dans une nuit agité
Qui pris à sa surprise dans une ville cruelle

Alors l'homme passa dans un élan impudique
Laissant la sainteté, allongé sur un sol unique
À ceux où s'etait coucher la musique des peuples d'Afrique

2-Johannesburg

Je me souviens encore, de ses visages inertes
Existant dans une ville où les oreilles sont en alerte
J'eusse des compagnons merveilleux aux cœurs epris de toute sorte
D'amitié, de joie, et je vois cette porte

207 Baba, notre vestiere loin de chez nous
Mais de tristesse on se déplore d'avoir un chez nous
Comme tous ceux qui se lamente depuis, hélas !
Sèche nos larmes avant que mon cœur ne soit las

De souffrir, ô Matome est ce si loin que sa ?
Dit le moi et Zulu boy ou il s'en alla
Lui dont la vie c'est en aller à force d'amour

Dit moi pourquoi D'nice ne m'attend ?
L'amour et la haine nous hante ?
Dit le moi dans ce grand Johannesburg ou nous avons habité  cette chambre

     
                   3-chez nous

Ma Ville !
Sous tes tracas se cache dans la pénombre
Le regard de ces êtres en decombre
Comme des damnés dans l'abîme
Guettant une once d'humanité
Dans ces cœurs remplir d'animosité
Mais avec ses hymnes énigmatiques
Elle a quelque chose de magique
Cachant ses amours au histoires mélancolique
Elle  transporte en soit des vies tragiques
Ma ville cache bien ses morts
Comme ma voix cache bien ses mots

                        I
Certaines histoires sont belles pour être vrai
D'autres trop réelles pour être rêvées
Comme bien des mirages qui font flancher
Les déceptions nous conduisent à l'absurde douleur
Que nous peint nuit et jour la réalité

C'est alors que les souffrances nous conduisent
Dans le schéma perpétuelle du chagrin
Quant aux démons qui nous épuisent
Ils ne sont que les désirs stigmatisés
De nos corps que nous avons repoussé

Mais nous ne voyons nous pauvres humains
Notre ego qui nous conduit tel des chiens
Nous enferme dans la tragédie de ces villes

orionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant