orion

Des pleurs et du rire

1-Hier

Hier
un coeur a pleuré
une âme s'en est allé
une femme a saigné

Hier
Une mère a vu les souvenirs de son enfant s'envoler
Laissant derrière eux une brisé sur le pavé

Hier
Des hommes ont marché pour faire entendre leur liberté
De devant les quais de ces conquérants alitées

Hier
Je me suis promis de ne plus aimé
Comme un fou agité
De crier ma haine par dessus les toits des ghettos

Hier.......
Mais tous ça c'était hier.....

2- l'âme du poète

On a l'amour de l'abstrait.

Et les vers me permettent de m'imaginer tes traits

C'est plus fort que nous.

Ces sentiments qui nous rendent fou

Ces douleurs qui nous éprouvent

Comme ces mots obscurs qui nous troublent

Les gens ne comprennent juste pas.

Nos rimes sont le résultat de larmes las

Pour eux c'est juste une combinaison de jolis mots.

Qui viennent combler l'ignorance des sots

Pour moi c'est juste une occasion de faire danser mes émotions au son de ma mélancolie

Ils ont l'esprit dans la folie

Moi j'ai mon âme pour les égayer

Les âmes qui font que pleurer

3-l'enfant poète

N'as tu pas vu l'enfant qui descendit au milieu de ces parias
Celui par qui Hélas trop de coeur haineux se lia
Mais De son encre l'enfant se fit chétive
Comme un animal au corps Chenôve

Ne vois tu pas cet âme désolé au milieu de l'oubli
Qui se hâte de joie quand une lèvre se plie
Et qui cache sa peine quand un coeur se brise
Mais ce n'est que les mascarades de ce ciel gris

Ne vois tu pas ô l'âme du poète qui danse
Au milieu de ces attardés et qui cherchent a panser
Ce monde qui souffre

Ne vois tu pas l'enfant prodige qui se traîne de douleur
En bandoulière un carnet de poésie portant une lueur
Aussi infâme soit elle de bonheur.

4-Music

Il me dit "écoute ta musique mon fils "
"Quel musique lui répondit je "
La musique qui tient les fils
De ces guerrier en rang
La mélodie du coeur de la terre
Écoute écoute
Cette symphonie qui découle du fond de chaque ghetto

Écoute ........

Et la musique retentit comme le battement d'un homme amoureux

Kabum kabum kabum

Tel est ma musique

Celle de l'homme d'hier

D'aujourd'hui

De demain

La musique de ceux qui savent aimer

5- poète amoureux

Les mots ne seraient t'ils pas beaux
Si Casanova avait trouvé sa charmante a Saint-Lô eau
Ce serait un théâtre que de voir une belle succomber
A ce faux Don Juan abandonné

Malheur à ce coeur fébrile qui se laisse bercer par les sirènes
Malheur a cette joie qui l'envahit de manière insoudaine
Armant sa plume d'une encre d'or
Pour graver des mots aux sens forts

Ô que de pitié pour ce demi bonheur
Qui vient comme un voleur
Emporter avec lui quelques bribes de peines

Mais l'encre sur la feuille blanche
Sera témoin du sang et des larmes coulé sur sa manche
Quand le plus heureux des sots verra sa peine

6- L'encre et le silence

Les larmes m'ont souvent agité comme un tournesol
Dans ma mélancolie je me surpris au sol
Et Chacune des suffocations émises
Chacune de ses souffrances me conte
Des idylles aux allures épiques
Mais les histoires d'amours les plus sincères
Les mots d'amours les plus beaux
Sont émis dans le silence
Loin des tourments, ainsi
Des rires et des pleurs j'en ferai de l'encre