orion

Sonnets

           1-À Zulu boy

Les hommes pratiquent le mensonge
Les animaux eux lutte contre le trépas
Par moment je crois que le monde tremble à mon pas
Tous cela ne sont que des éléments de mon songe

Tu voulais devenir un collier
Dans tes yeux rayonnent la justice
J'appellerai ton premier née D'nice
On ira aux champs élysée en passant par Montpellier

Ne t'échappe pas avec la brise de mer
Car je veux te voir pour toujours
Hélas je me mens pour la fin de mes jours

Toi que j'eusse aimé
Adieu vous je pensais aimé
Adieu mon ami

  
   
          2- À ma belle

En mars les rozeaux se fondent dans les nuages
En février les amoureux se font mages
En juillet je pleure ma mort
En décembre je me demanderais quel sont mes torts
Si pas malheur le silence m'envahit je voudrais de ton fil
Pour coudre la bouche de mes fils
Pour qui la culpabilité est un vice

          3-

Laisse moi te chanter l'amour
Elle a transformé la laideur de mon cœur
Elle a couvert avec ses larmes le trou de mon âme
Et depuis de mon corps souillé j'entends le bruit de ses pas
Vient dans ma danse qu'on valse jusqu'à l'aube
Ô toi qui a aimé mes tristes débris

            4

Mes pleures tombent en sourdine de mon être
de mes yeux hagard j'observe le ciel grisonnant
le cœur dansant de panique bouge à la chamade
ses hanches se coule à travers mon imagination
puis soudain je souffre de son indifférence
dis moi ma belle pourquoi tant de versatilité