Titre 1 :Épilogue
Dans mes tableaux je voulais peindre l'amour
Mais cupidon ne m'a guère accordé un long séjour
Je voudrais te chanter mon vécu
Mais ma toile pittoresque ressemble à ma vueEt plus les mots se font rares , plus je me fais griot.
Pour chanter des rimes à la beauté d'un Pirot.
Te faire imaginer les plus courageux des amours
De ses poètes chétifs dont le coeur est dans une tourTe faire rêver aux sons des guitares du Sahel
Te faire danser au rythme des vents du Sahel
Te faire plonger dans la magie de nos contrésLas ! Mon coeur et mon être épris d'amertume,
Ne puissent te montrer ce que nous fûmes
Mais je te chuchoterais des mots douxTitre 2 mon amante
Tous les soirs au clair de lune
Quand les lueurs jaunâtres disparaissent des dunes,
Viens ma charmante , au coeur d'Orléans
Me conter les histoires mythiques des géantsDe sa voix suave et douce réconforte mon âme
Avec un geste maternelle, essuie mes larmes
Ô quel femme intrépide, au visage plus beau que celui de ces gentes dames.
Dissipant toutes peines avec ses charmesÔ ! Ma muse, comment ne pas t'aimer
Quand la confiance devient un sentiment amer
Et que s'éloigne les coeurs amoureuxÔ ! Ma belle amante au coeur d'Orléans
Laisse moi te conter des mythes aux vaillants mécréants.
Je ferai de notre amour volage une chanson épique...Titre 3 : Ma plume
Quand l'aube et le jour cèdent leurs places au soir
C'est alors que vient mon amante, en robe de noir.
Dans un velours inhabituel me voir
Laissant mon corps s'embaumer dans une douce soie
Avec une volupté identique aux reines , m'emmène au pays des rois
Où l'on fait le sabbat plus d'une fois
Ô majesté des muses ton inconditionnelle finesse, légère comme un poids
Met en dérision toute personne de ton choix
Et c'est d'un coup de plume que je ferai de notre chanson d'amour une belle histoire.
Titre 4: Larmes
Sur cette route obscure comme l'enfer
Dans ses pupilles rouges, sans Lumière
Caché comme un loup dans sa tanière...Les yeux fixés au plafond cherche un trou noir
Pensant de temps en temps à cette solitude du soir.
Soudain, coule dans une douceur maternelle
Puis naît éperdument une lueur éternelle,
Qui du fond de mes orbites, recueille de nos amours perdus ces squelettes.
Me poursuivant comme des affamés tenant leur assiette.
Je m'en irai là où tu ne pourras me voir...Et cette pluie en moi finit par tarir, devient fleuve
Coulant sans bruit
Dans les fosses neuves,
De mon esprit que tu as creusé
Titre 5 : À une correspondance
Je ne puis t'adresser ce couple de vers
Remplie de rimes , qui traversent les mers
De mon humble plume sort des phrases anodines
Qui par dessus toutes les constellations
Que ne peut imaginer l'ensemble des Nations
J'ai appris avec un bonheur enfantin
A Te regarder sans te voir
A t'ecouter sans t'entendre
A te comprendre sans explication
A te toucher surtout a t'aimer aveuglement malgré la distance

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orion
PoetryOrion pourrait être considéré par certains lecteur comme une sorte de refuge , mais j y partage mes sentiments afin que ceux qui sont dans le même cas que moi puisse se sentir compris a travers mes rimes