"21h30. Je trace les premières lignes de ma nouvelle vie. J'écris les premiers mots de mes vrais sentiments. Je dois te l'avouer. Je dois te le dire. Je m'en fiche que cela te rende triste chérie. Sincèrement. Sais tu ce que c'est ? Que d'aimer ? Sais tu vraiment ce qu'est l'amour ?
J'ai toujours cru savoir aussi. Mais tu vois, je crois qu'on m'a trop pris pour un con. Cette sensation de sentir cette seringue s'enfoncer dans ton coeur et ce venin lentement s'écouler à l'intérieur. Les langues de vipères m'ont censuré l'esprit.Depuis j'ai peur. Peur d'un simple mot. D'un simple sentiment. D'une si belle pensée assurément. Mais est-ce de ma faute ?
Et je vois ton si beau visage. Chérie tu es si belle. J'observe chacune de tes courbes. Tes yeux m'ensorcellent.Pourtant, je ne peux pas m'empêcher d'appeler ce garçon, chéri aussi. Parce que son corps est aussi séduisant que le tien. Parce que comme toi j'observe ses courbes et ses yeux. Et son sourire est aussi charmant que le tien.
Pardonnez moi. Pardonnez moi de pas savoir faire confiance. De pas savoir, de ne plus savoir. D'être de marbre face à vos déclarations. Et puis lesquelles ? Celle de mes rêves ? Mais je ne sais plus rêver. Je ne sais que croire à une fausse réalité inventée. Un rêve devenant cauchemar quand j'y pense à deux fois.Mais qui suis-je au final ? Je ne sais plus. Je ne sais pas. Ce corps si féminin, ce sourire si masculin. J'aime les deux. J'aime vos façons d'être et vos regards. J'aime penser à vous. À vous deux. Plonger mon regard dans vos yeux. Chéri.e, tu es si resplendissant.e
Excuse moi. Excuse moi d'être indécis. De ne pas savoir qui choisir. Mais finalement, puis je choisir les deux ?
Ma confiance n'existe plus mais apprend moi. Apprend moi à faire confiance de nouveau. Montre moi ce qu'est la vie désormais. Je saurai t'en donner en retour. Du peu que je sache encore faire.Laisse moi assumer. Laisser moi aimer ta féminité. Laisse moi aimer sa masculinité. Viens, on sort. Sans se soucier de ce qu'il se passe derrière nous. Et si on stoppait tout vingt-quatre ans jusqu'à nos soixante-treize ans. Et si on volait quatre-vingts dix huit mètres au dessus des nuages ensemble et que trente-cinq fois nous passions sous cet arc-en-ciel. Et si on assumait simplement, ce rêve réel désormais.
Parce que je t'aime, parce que je l'aime. Parce que il rime avec elle. Et parce que le préfixe bi rime avec uni."
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A l'encre rouge
PoetryEt si je vous racontais les pensées d'un garçon mélancolique ? Que se passe t'il lorsqu'il saisit sa plume ? Parfois elle saigne, parfois elle pleure ou a mal. Mais cette plume a l'encre rouge traces de longues lignes. Chaque pensée envoyée se trans...