Yunata Osaka {En Réécriture}

Chapitre - 6

Moi : Koharu... Arrê.... *Nos lèvres se touchèrent quelques secondes* Gnnn... *Reprend mon souffle*

Koharu : Laisse toi faire pour une fois princesse. *Colle ses lèvres aux miennes une deuxième fois plusieurs secondes et mordille mes lèvres avec les siennes *

Notre respiration était devenue plus profonde et notre cœur s'accélérait de plus en plus jusqu'à en perdre le souffle.

Moi : *Halète* Koharu... *reprend le souffle* Pou... Pourquoi ? *Rouge tomate*  C'était ma première fois !

Koharu : Parce que tu es à moi. Et je suis sur maintenant, que tu n'as pas offerts tes lèvres à quelqu'un d'autre que moi *Sourit sournoisement*

Je devin bouleversée par l'événement et ne savais plus où mettre la tête. Je ne savais pas exactement ce que j'avais ressentis à ce moment et par réflexe je me leva.

Moi : Aïe! J'ai les cheveux qui sont coincés dans les boutons de ta chemise...*Essaye de se relever*

Koharu : Ne bouge pas ! *Me fait rasseoir*

Moi : Mais...

Koharu : Tu fais trop de bruits arrête de bouger dans tout les sens.

Koharu me bloqua d'un bras contre la paroi du placard et glissa une deuxième fois sa main contre ma joue et mon oreille. 

Koharu : Yuna... *Petit regard profond, se rapprochant de mon visage*

Koharu : Laisse moi contempler ce visage encore un petit peu.

Moi : Mais mes cheveux me font mal !

Koharu : Ce n'est pas grave *Me caresse de nouveau le haut de ma joue*

Moi : Si pousse toi ! *Pousse sur son torse*

Koharu : Non je n'ai pas assez de place pour me pousser.

Je continua à le pousser jusqu'à ce que la porte du placard s'ouvre et nous laisse tomber l'un sur l'autre.

Moi : Ohh  excuse moi ! Je dois être lourde ! *Me relève*

Koharu : Tu n'es pas lourde princesse *Me tire vers lui, couché sur le parquet et me garde dans ses bras*
Restons encore un petit peu comme ça.

Nous restâmes couchés au moins 3 minutes et soudain la porte de la classe s'ouvrit.

Hiro : Yuna !!! Qu'est-ce que vous faîtes ?!

Moi : Hiro ?! Je... En fait...

Koharu : Tu n'as pas besoin de te justifier et encore moins de dire ce que nous étions entrain de faire seuls dans la classe à cette heure là du soir. *Regard noir*

Hiro me prit par le bras et me tira hors de la classe.

Hiro : Arrête de le voir ! Il est mauvais !

Moi : Mais Hiro... nous sommes financés depuis notre enfance je ne peux pas ne plus le voir sachant que même si c'est bizarre à dire,  je lui appartient...

Hiro : Et donc ? Le mariage n'est pas pour tout de suite tu as encore quatre ans devant toi ! Qu'il te lâche les bottes ! Au fait vous faisiez quoi tout les deux dans le noir ?

Moi : Je... ne peux pas te le dire...

Hiro : Tu ne peux pas ? Ou tu ne veux pas ?

Moi : * Muette*

Hiro : C'est bon j'ai compris ! *Lâche ma main brusquement*  Je crois que je me suis pris pour plus important et que tu pouvais tout me dire mais je me suis trompé sur tout...

Moi : Non Hiro ce n'est pas ça attend ! *pleure*

Hiro partit sans moi et me laissa seule dans une rue devenue inconnue à cause des larmes et de la nuit. Je me mis à marcher cinq minutes après. Je marchais doucement, les larmes coulantes, il n'y avait pas même un chat déambulant dans cette rue sombre. Étant déjà fatiguée du matin, la fatigue empirait puis je m'écroula sur le trottoir.

MERCREDI  
Plusieurs heures plus tard, je me réveilla dû à la lumière du soleil dans ma chambre. C'était sûrement mon père qui s'inquiétait pour moi et qui était venu me chercher... Je ne savais pas. Je me préparai pour le lycée et descendus prendre mon petit déjeuner. Je ne voyais pas Hiro ce matin là.

Moi : Papa ? Où est Hiro ?

Papa : Il est partit plus tôt à l'école.

Moi : Je vois merci...

Je pris mon sac puis partis en direction du lycée.
Sur le passage je vis Koharu mais je m'étais cachée pour ne pas qu'il me voit. Comme Koharu ne rentrait pas en classe directement, je me dépêcha de mettre mes chaussons et ranger mes chaussures pour y aller au plus vite.
*Attrapée par le bras*

Koharu : Pourquoi tu m'évite ?

Moi : Je ne t'évite pas, je me dépêche...

Koharu : Pour ne pas me voir ?

Moi : Ou.... Non... *Gênée*

Koharu : Est-ce à cause du baiser d'hier ? *Sourir moqueur*

Moi : CHUT !!!

Je le tira dans un endroit isolé puis je me posa contre un mur.

Koharu : *Pose un de ces bras contre le même mur près de ma tête* Ça te gêne tant que ça le fait que je t'ai embrassé ? C'est juste un jeu princesse pas besoin d'être aussi serieuse.

Même si je savais que ce n'était que pour "jouer", je n'étais pas concentente et ça me dérangea.

J'avais donc décidé de lui rendre la monnaie de sa poche.

Koharu : Ce n'était pas un jeu pour toi ?

Moi : Non *D'un ton sec*

Koharu : Alors est ce que je devrais en faire plus jusqu'à ce que ça le devienne pas seulement pour moi, mais pour toi aussi ? *Approcha ces doigts de mon visage*

Moi : Je n'ai aucune envie que ça me plaise ou que se soit un jeu ! *Pousse sa main, attrapa son visage avec mes deux mains pour le faire descendre un petit peu*

Moi : Voilà se que tu mérite à faire n'importe quoi avec moi *Je lui déposa un baiser de quelques secondes sur ses levres*

Koharu : Woaw Yuna ! Je... *Ce mit à rougir soudainement*

Koharu : Je ne m'y attendais vraiment pas du tout venant de toi à un point où s'en est même bizarre et gênant... *Détourne les yeux et touche du bout de ces doigts ces lèvres tramblantes* 

Ces oreilles et ces joues étaient devenues rouges et y restèrent pendant au moins dix minutes.
En arrivant en classe, un de nos professeurs le vit.

Professeur x : Mr Hayashi, vous ne vous sentez pas bien ? Quelqu'un peut-il l'emmener à l'infirmerie ?

Koharu alla donc à l'infirmerie se reposer de ce détournement de situations. Ce jour là, je ne pensais pas qu'il serait dans un état pareil avec juste un baiser de ma part même si c'était soudain. Je dois dire que ça ne m'avais pas déplue que, pour une fois j'avais l'avantage. Le quel ? Je ne sais pas. Mais je n'étais pas aussi mal à l'aise que la fois dans le placard à balai.
Ne le voyant pas revenir à l'heure suivante, je partai lui rendre visite.

*Ouvre la porte de l'infirmerie*
Tout les rideaux étaient ouverts sauf un près de l'entrée derrière un mur.
J'entrouvrie le rideau sans bruits puis je le vis torse nu sa chemise à la main à cause de la chaleur, assit tourné vers le mur la tête baissée.
Une autre fille était déjà avec lui alors je me mis à attendre.

??? : Koharu chéri ! *Câlin dans le dos*