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- Alors, tu as quelque chose à me dire?
La vieille femmes aux airs sereins servait doucement le thé qu'elle avait preparé dans le verre en ceramique de sa petite filles. Le liquide verdâtre coulait dans un son bien singulier qui fit sourire la plus grande. Les deux jeunes femmes étaient plutôt proche, puisque c'était Yuna qui avait elevé Ae-cha lors de la mort de sa mère. Elle s'était débattue avec son fils pour qu'il la laisse chez elle les week-ends, lorsqu'elle n'allait pas à l'école.
Ae-cha ne pouvait donc rien lui caché. Son air rêveur et ses lèvres etirés lui admettait que quelque chose s'était passé. Le fait qu'elle soit arrivé en retard ne faisait que de pousser la grand mère dans sa reflexion.
- Mami, j'... j'ai... hm, non, oublie, c'est absurde.
Elle ne pouvait pas lui dire qu'elle avait trompé son copain. Ce n'était pas un comportement respectable après tout. Mais être respectable, alors que la peau de son cou était toujours sensible à cause de la façon dont Jay la coinçait entre ses dents, ne voulait plus rien dire.
- Dis moi, allez, je veux savoir!
Yuna était d'une nature curieuse, elle qui n'avait jamais eut de fille avait toujours adoré Ae-cha. Elle était intelligente et respectueuse envers elle, lui achetait plein de chose et l'appelait presque tous les jours pour savoir comment elle allait. Elle venait la voir une fois par semaine et trouvait toujours du temps pour elle.
Alors elle voulait savoir, ce qu'elle avait en tête.
La fille se résigna, souriant pendant qu'elle se penchait vers sa grand mère.
- J'ai fais quelque chose de pas bien. - Oh! C'est quoi? - J'ai trompé mon copain.
Immeditament, le sourire de la femme retomba, et elle fronça les sourcils.
- Tu penses que c'est grave, grand mère?
Mais le sourire de Yuna se fit plus grand encore, rassurant Ae-cha qui s'asseyait un peu plus sur le canapé de la maison de sa grand mère.
- Tant que t'es heureuse, rien n'est grave, ma chérie. - Je devrais lui dire? - Tu veux continuer de voir l'autre?
Ae-cha acquiesça d'un hochement de tête. Quitter Jay alors qu'il était un si bon amant serait une perte qu'elle ne pourrait pas supporter. Son coeur se perdait doucement entre ses doigts tatoués, et elle savait qu'il en prendrait soin. Ou elle voulait plutôt se le convaincre.
- Alors, quitte l'autre. Il est aussi beau que ça? S'offusqua sa grand mère. - Mami, fit-elle sur le ton de la confidence, il est plus que beau. Il est parfait. Il m'enerve un peu, mais il est parfait.
La grand mère sourit un peu plus. Elle n'avait presque jamais vu sa petite fille si enthousiaste concernant quelqu'un. Mais il fallait qu'elle soit prudente, et elle se détestait d'y penser. Mais les hommes étaient ainsi, ils faisaient croire qu'ils pouvaient deccrocher la lune pour vous, puis vous oubliait la seconde où vous quittiez leur lits.
