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Et contre toute attente, lorsqu'Ae-cha ferma la porte derrière elle, et qu'elle se retourna vers son petit ami, la main ouverte du garçon s'écrasa sur sa joue dans un bruit qui résonna dans toute la pièce. Sa poitrine se vida d'un seul coup, pendant qu'elle sentait la douleur frappante dans sa machoire.
Ae-cha n'eut même pas le temps de réflechir que les mains veineuses de Donhwa se posèrent sur ses épaules et elle se fit plaquer violement contre la porte. Sa petite main se posa sur sa joue, pendant que terrorisé, elle regarda ses pieds.
Le souffle chaud de son petit ami s'écrasa contre sa joue, pendant qu'elle mordait sa lèvre pour s'empêcher de crier.
Ça, c'était une partie de Donhwa. Elle ne voulait jamais le croire, lorsque cela arrivait, elle se disait toujours que cela était de sa faute et puis qu'elle le méritait un peu, après tout. Ils se chamaillaient, se cherchaient comme des enfants, mais Donhwa était le seul qui mettait les coups, comme toujours.
Cela avait commencé quand Ae-cha l'avait suspecté de la tromper. Il lui avait mit une gifle. Sous pretexte de lui " remettre les idées en place" qu'elle " agissait comme une "hystérique" ". Hystérique... Ae-cha détestait ce mot. C'était bien un mot mysogyne qui voulait simplement dire mal baisé.
- Me manquer de respect devant autant de personnes... Pour ton client qui t'a surement vu dans toutes les poses.
Ae-cha ne le regarda pas, et il rit légèrement. Cela le faisait rire, qu'elle ait une si grande bouche devant les gens, mais une si petite devant lui. Sa main veineuse aggripa son menton, la forçant à ouvrir les yeux. Et devant elle, elle appercut un monstre. Elle apperçut le monstre auxquel elle s'accrochait.
- T'a perdu ta langue? Je devrais te dire à quel point t'es une salope et qu'un homme comme ça ne te prendra que pour son vide couille?
Un sourire narquois se forma sur ses lèvres, pendant que les larmes coulaient des yeux de la jeune femme aux joues pressés. Et qu'est-ce que cela lui faisait mal, bon sang. Elle jurait que si il ne le lachait pas dans la seconde, elle ne pourrait plus jamais ouvrir la bouche de sa vie. Que sa machoire allait tomber et ses dents se briser.
- Tu vois Ae-cha... On sait tous les deux ce que tu vaux, alors à mon avis, tu vas aller voir monsieur Park et lui dire de dégager, maintenant.
Donhwa avait levé les sourcils, et immédiatement, la jeune femme ferma les yeux, laissant couler quelques larmes de plus.
- Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même.
Elle savait, que si les garçons partaient... En vrai, elle ne savait rien. Puisqu'elle n'arrivait à penser à autre chose. Il ne fallait pas qu'ils partent. Si ils le faisaient... Elle ne donnait pas cher de sa peau.
Alors, Donhwa la lâcha, et ouvrit la porte avant de lui mettre un coup de poing bien placé dans l'arrière de la cuisse qui la fit tribuché contre le mur du couloir. La jeune femme se remit sur pied et avança rapidement vers son salon.
