Mes fesses ne sont pas données à tout le monde, profites-en

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De base, ce chapitre a été le premier fini et il devait être du point de vue de la caméra, sauf que j'ai aucune idée d'où ça a pu déraper, mais ça a fini en chapitre normal, donc n'y faites pas attention! J'aurais évidemment pu le modifier, mais je l'aime bien comme ça. Et puis, je ne me vois pas trop changer la tournure de certain événement, donc amusez-vous avec ce chapitre tout sauf sérieux!

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En direct de la caméra numéro un de Mori Ôgai, enregistrement commencé, 5h37.

La caméra filmait l'intérieur du bus, qui était en piteux état, faute de budget honorable ou de budget tout court selon les points de vue, et nous pouvions voir la totalité des élèves ainsi que des accompagnateurs tranquillement assis sur leurs sièges troués en dormant pour la plupart.

- Je ne t'aime pas.

- Je ne t'aime pas non plus.

- Fous le camp du banc.

- Toi avant. J'ai pris ce banc avant toi.

- Je vais te tuer.

- Tu veux que je te fasse manger de la terre?

- Ça ne serait pas différent de notre primaire. Tu me nourrissait de terre et d'eau chaude en disant que ça me pratiquerai pour le réchauffement climatique quand il n'y aurait plus rien à manger.

- Et maintenant c'est grâce à qui que tu n'auras aucun soucis à te faire s'il n'y a plus aucune nourriture partout?

- Certainement pas à toi. J'ai faillit mourir dix fois en seulement une semaine pour cause d'intoxitation alimentaire.

- Je t'ai sauvé la vie et tu me remercie comme ça? Crève Kajii.

- Justement ça a faillit arriver dix fois.

On pouvait clairement distinguer Fukuzawa, assis à l'avant avec Cupidon, se pincer l'arrête du nez en soupirant profondément. Il ne comprenait même pas comment il avait pu laisser cette sortie s'organiser. Il n'y avait absolument rien de positif à ce voyage et pourtant, ce n'était pas faute d'avoir cherché.

Premièrement, l'auberge choisie était moisie et au moindre coup de vent plus fort que la moyenne, elle tomberait. En plus, il n'y avait pas assez de chambre pour tout le monde, ce qui était un des critères principaux de Mori pour créer ses couples, alors il envisageait déjà le mal de tête au moment de la répartition des chambres.

Deuxièmement, le directeur avait l'intention de filmer tout le voyage, alors adieu la paix. Il avait même amené cinq caméras pour être sûr d'en avoir assez à toute les places stratégiques. Résultat, sa valise ne contenait aucun vêtement, juste des appareils de surveillance. Qui est-ce qui doit se coltiner ses vêtements en plus des siens? Lui, évidement.

Troisièmement, il y a une forêt derrière ainsi qu'aucune habitation à plus de dix kilomètres, l'endroit parfait pour tuer sans laisser de traces. Yukichi savait très bien que ses élèves ne manqueraient pas de le remarquer très prochainement.

Les suicidaires en sérieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant