#4 - réponse ?

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Victor

— Victor ? demande t-il.

— Tu fiches quoi ?

— Je suis allé me soulager.

— C'est pas ce que je voulais dire...

— Je sais ne t'en fais pas. Je suis venue manger avec mes parents.

— T'es pas censé être blindé de thune ? je questionne.

— Tu pourrais être étonné de tout ce qui est faux à mon sujet.

— Ah... Ça va mieux ton œil ?

— Comme tu peux le constater non. Ne t'en fais pas, la prochaine fois je te démolirai à la boxe.

— Je ne parierai pas là dessus.

— On verra, plus qu'à espérer qu'ils nous mettent ensemble.

— Sur ça non plus. Ce n'est pas contre toi mais je ne pense pas qu'il mettrait son champion contre toi.

— Pas grave. Tu as vu le nouveau ?

— Oui, il est vachement fort. En même temps c'est le fils de l'entraîneur ou un truc dans le genre.

— Veinard le petit.

— Tu m'étonnes.

On reste là à se regarder sans rien dire. Au bout d'un moment je le rompt.

— Je ne vais pas camper dans les toilettes.

— Ouais, de toute façon je pars.

— A demain Diego.

— Attend ! s'exclame t-il. Tu es venu avec qui ?

— Ma mère pourquoi ?

Il semble embarrassé.
— C'est juste que tu parles jamais de tes parents.

— C'est vrai, mais nous ne sommes pas amis, je réplique.

Nous sortons et retournons vers nos familles respectives.
Ma mère m'attend en compagnie de nos desserts. Un tiramisu maison chacun. Ce sont les meilleurs.

— Tu faisais quoi ? m'interroge t-elle.

— Ben je suis allé aux toilettes.

— Tu en as mis du temps, remarque maman.

— J'ai croisé quelqu'un.

— Une jolie fille ?

Elle sourit de toutes ses dents en me posant la question. Comme si j'avais le temps d'aller au cinéma embrasser quelqu'un dans le noir. je ne suis pas comme Diego à enchaîner les conquêtes puis les délaisser comme des vieux papier. Cependant il me semble qu'il est encore puceau. A vrai dire je ne peux rien affirmer puisque je n'écoute pas les rumeurs. Et comme c'est précisément dit ce sont de rumeurs . Nous ne connaissons pas la source ce qui signifie que nous ne savons pas si l'information est fiable ou non.

— Non un mec de ma classe, je répond après un petit moment.

— Ah...(elle est déçu, mais sa curiosité reprend vite le dessus) Et qu'est-ce qui t'a fait prendre autant de temps ?

— On a parlé, dis-je simplement pour la faire languir.

– Pourquoi ? s'enquiert-elle.

– Nous sommes dans le même club de boxe et dans le même établissement. Du coup nous avons discuter de l'entraîneur et de notre entraînement. (j'ai toute son attention) Il m'a dit qu'il aimerait se battre contre moi cependant je sais que c'est impossible...

Lui, moi et ce carnet (EDITÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant