𝐀𝐃𝐎𝐍𝐈𝐒 • 𝟐𝟒

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𝐂 𝐇 𝐀 𝐏 𝐈 𝐓 𝐑 𝐄 • 𝟐𝟒



Séoul, Demeure Adonis

Jeudi 16 Janvier

10:02

Reniflant pour la énième fois, mes yeux regardaient la douce neige tomber dehors pour recouvrir le sol d'un fine couverture blanche. Replié sous ma couverture, je me repliais encore plus remontant mes jambes contre moi, m'enfonçant sous mes draps où seul ma tête y dépassait. Ma main encore douloureuse, je devais faire attention et laisser les plaies sécher et se refermer sans bandages. Deux plaies encore rouges marquait ma paume et étirer la main faisait encore mal. 

Mes doigts tenant mon nouveau téléphone portable, je regardais nos dernières vidéos, nos derniers selfies où elle était encore si rayonnante, si belle habillé dans ses beau vêtements de travail, si souriante, la femme qu'elle était après la libération du piège qu'était son mari. Ont étaient seules, mais heureuses ensembles et le deuil de sa perte se faisait plus lourd et douloureux que je ne l'aurais imaginé... 

Et j'ai toujours été impressionné à quel point un corps humain peut réagir après un choque. Certain surprime une partie de leurs vie, d'autre s'accumulent de fatigue, certains se coupent la parole, tout comme d'autre peuvent vomir, et le mien se refuse à se nourrir. 

Mais qui dit refus de se nourrir, fatigue, dit aussi faiblesses, dit aussi potentiel rejet de l'estomac par un quelconque aliment avalé. Le dégoût s'installe, et la moindre odeur est écœurante.

Maintenant la théorie des scientifiques me questionnement. Peut-on réellement mourir de chagrin ? Car c'est clairement ce que je ressens à chaque réveils. Le cœur fait mal, la tête me brûle, les muscles tirent et les yeux piquent. 

Reniflant encore, je continuais de divaguer dans mes pensées sur les débats existentiels aux chagrins et leurs échelle de douleur. Il est dit que le chagrin affaiblit tant moralement et physiquement... Et le peu de forces qu'il me restait était la routine matinale et nocturne ainsi qu'une douche. Et mes cheveux humides témoignent de ma récente douche qui m'a permis de pleurer sans sentir les larmes couler. 

Soupirant longuement, mes yeux continuaient de regarder les nuages eux aussi pleurer de petits flocons froids avant d'entendre la porte ma chambre s'ouvrir dans un fracas brutal. 

Sursautant au soudain bruit de ma porte, mon visage se tournais doucement derrière avant de voir sa figure marcher rapidement jusqu'à moi...Son visage impatient. Passant rapidement mes mains contre mes joues mouillés de larmes, j'ai reniflé discrètement tandis que ses yeux restaient fixés aux bouquet de tulipes qui se tenaient fièrement et plus épanouies que jamais sur ma table de chevet. 

𝑨𝑫𝑶𝑵𝑰𝑺 • j.jkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant