La grande salle

16 4 0
                                    

Tu es de retour dans la grande salle.

Tu ne sais pas vraiment quoi faire.

Tu regardes autour de toi.

Tu te rends compte que tu n'as pas vraiment d'autre choix que de visiter les autres pièces.

En face de la pièce dont tu viens de sortir, se trouve une intriguante porte qui change de couleur. De bleu à rose, en passant par orange et vert, les couleurs se bataillent l'occupation de la porte.
Sur ces contours, ondulent de longues tentacules à la manière d'une pieuvre. Tu remarques que celles-ci tentent d'attraper ce qui semblent être des insectes, des mouches aux formes bizarroïdes qui survolent la porte, en essayant de leur échapper.

Un frisson te parcourt : cette pièce te renvoie quelque chose de bestial, tu as presque l'impression qu'elle est vivante.

Tu t'avances vers elle tout doucement, comme à l'approche d'un animal sauvage qu'on aurait à la fois peur d'effrayer et dont on serait terrifié.

Prudent, tu attrapes la poignée et ressens à son toucher, une sensation très désagréable : elle est recouverte d'un liquide visqueux et grumeleux.
Tu retires ta main aussitôt.

Tu exprimes ton dégoût à voix haute puis tu t'essuies sur ce qui te sert de chemise.

Tu te reprends. Un peu de saleté ne peut pas t'empêcher d'avancer.

À contre-cœur, et malgré cette nausée soudaine qui te prend les tripes, tu enclenches la poignée et ouvres la porte.

Mon ombre est mon plus net refletOù les histoires vivent. Découvrez maintenant