Moi c'est Carly - Tome 2

9. Samedi (partie 2)

Je m'excuse pour mon absence..🥺 j'étais en vacances et je n'ai pas pu publier de nouveaux chapitres mais je vais me rattraper promis ! 😁
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Les hommes sont partis faire un match de foot, j'en ai profité pour discuter avec ma mère.
Elle m'a dit que James était quelqu'un de sérieux, son ex-femme était une mannequin d'une trentaine d'année, elle ne voulait pas avoir d'enfants pour ne pas compromettre sa carrière.
Elle m'a aussi dit qu'elle était heureuse de la réaction qu'on a eu Kyle et moi, elle avait peur qu'on lui en veuille de refaire sa vie avec un autre homme, mais au contraire, je suis fière d'elle, ça n'a pas dû être facile pour elle de faire confiance à un autre homme.
Mon père est parti quand ma mère était enceinte de Kyle, il n'a même pas eu le courage de rester pour nous élever. Ma mère m'a dit qu'il n'était jamais à la maison c'est pour cela que je n'ai pratiquement aucun souvenir de lui, je me souviens vaguement de son visage, de sa carrure et de sa voix mais c'est tout. Il ne me manque pas, je ne suis pas triste, je suis juste déçue, s'il était resté on aurait pu former une belle famille, Kyle aurait tellement aimé avoir une présence masculine à la maison, un père, un modèle... Ma mère n'a jamais voulu lui dire qu'il était parti en apprenant qu'elle était de nouveau enceinte, elle ne veut pas qu'il pense que c'est à cause de lui qu'il est parti. C'est peut-être mieux ainsi, c'est peut-être mieux qu'il ne l'ait jamais connu.
Je suis sortie m'acheter de nouvelles chaussures vu que j'ai cassé un de mes talons l'autre jour.
Je me pose sur un banc et j'écoute l'album de Sia en boucle.
Je me sens bien, je suis apaisée, j'ai tout ce qu'il me faut pour être heureuse, j'étudie ce qui me passionne, j'ai un homme merveilleux qui m'aime et que j'aime, ma mère a retrouvé l'amour, et mon frère a l'air de bien s'entendre avec James... tout est parfait...
— Excuse-moi, entends-je
J'enlève un écouteur et tourne la tête pour voir de qui il s'agit. C'est une jeune fille blonde aux cheveux très courts rasés sur les côtés, elle porte un large tee-shirt noir, un jean et des bottes noires.
Elle s'installe à côté de moi et me sourit.
— Je peux vous aider ? Demandé-je
– Oui. En fait je suis perdue, je suis arrivée à Londres il y a quelques jours et cette ville est un vrai labyrinthe ! répond-elle
– Je vois, vous venez d'où ? Demandé-je
– De New York, et tu peux me tutoyer.
– New York ? Et tu trouves que Londres est un labyrinthe ? Je crois que New York est en haut du classement en termes de labyrinthe !
Elle hésite puis répond.
– Oui tu as raison...
On se met à rire toutes les deux.
– Je suis Chloé enchantée, dit-elle en me tendant la main.
– Enchantée moi c'est Carly.
– En fait je cherchais un magasin de chaussures, on m'a dit qu'il y avait une rue commerçante ici.
– Oui, justement je viens d'acheter des chaussures.
– C'est vrai ? Ah super, j'ai bien fait de venir te parler!
– Tu cherches quel type de chaussure ?
– Comme tu peux le remarquer je ne suis pas du tout féminine, alors je cherche juste des chaussures confortables.
– Hmmm d'accord, il doit y avoir ce que tu veux dans ma boutique.
– Super! Ça te déranges de m'accompagner ? Demande Chloé
– Non pas de soucis mais je dois être chez moi dans 2 heures.
– Ne t'inquiète pas tu y seras bien avant!

Nous nous dirigeons vers la rue commerçante.
– Pourquoi es-tu venue à Londres ? Si ce n'est pas trop indiscret... demandé-je
– Pour mes études... je fais des études de chimie.
– De chimie ?
– Oui. Ça t'étonne ?
– Non... je... non. Je ne t'imaginais pas là-dedans c'est tout.
– Ah ouais? Et tu m'imaginais dans quoi alors ?
– Euh... je ne sais pas... la musique. Chloé se met à rire
– La musique ? Pourquoi ?
– Je ne sais pas ! J'ai dit ça comme ça, je ne te connais pas assez. Et toi ? Tu penses
que je fais quel type d'étude ? Demandé-je
– Humm... des mathématiques ou de l'économie.
– Ahaha tu es loin du compte ! Je fais des études d'art.
– Ah bon ? Je ne t'imaginais pas... artiste...tu étudies où ?
– Au Royal Collège of Art. On est arrivé, la boutique est juste là entre.
Nous sommes restées à peine dix minutes dans la boutique, Chloé a acheté la première paire qu'elle a vu, elle ressemble comme deux gouttes d'eau à celles qu'elle a aux pieds actuellement.
– Tu sais que tu as acheté exactement les mêmes chaussures ? Demandé-je
– Pourquoi veux-tu que j'achète un autre modèle si je suis bien dedans ?
– Humm... d'accord... tu es ce genre de personne, celles qui achète seulement si c'est nécessaire.
– Comme je te l'ai déjà dit, je ne suis pas du tout féminine, je mets ce qui me va et j'achète ce qui est confortable.
– J'aimerais bien être comme toi ! Ça me ferait faire pas mal d'économies.
Elle se met à rire et moi aussi.
Chloé m'a demandé mon numéro au cas où elle se perdait encore une fois. J'ai passé un bon moment avec elle, j'espère qu'on se reverra.
Je rentre à la maison, ma mère est dans le salon avec James.
– Alors ce match de foot ? Dis-je
– Je faisais équipe avec Nathan, on s'est bien défendu mais Kyle et Max nous ont quand même battu. Répond James
– On vous à mit une raclée ouais ! s'exclame Kyle en descendant les escaliers.
On se met à rire tous les quatre. On connait James depuis quelques heures mais il s'est déjà intégré très facilement à notre famille, tout comme Nathan.
– Au fait! Où est Nathan? Il ne m'a pas envoyé de message pour me dire qu'il était bien rentré. Dis-je
– Il est là, répond ma mère
– Ah bon ?
– Oui, Il prend une douche dans ta salle de bain
– La salle de bain de ma chambre ? Tu l'as laissé entrer dans ma chambre ?
– Oui, James et ton frère devaient prendre une douche eux aussi donc j'ai proposé à Nathan d'utiliser la tienne. Je n'aurais pas dû ? Il a déjà vu ta chambre non ?
– Oui... Oui il la déjà vu... tu as bien fait.
Je repense soudain à l'état de ma chambre, est-ce qu'elle est rangée ? Est-ce que j'ai laissé une culotte ou un soutien-gorge par terre ? Et dans la salle de bain?

Je monte les escaliers en courant, j'entre rapidement dans ma chambre et je me cogne à quelque chose de mouillé.
Je me recule, la chose mouillée est en fait le torse de Nathan, il se tient debout en face de moi, torse nu, une serviette autour de la taille et rien d'autre.
Il est tellement beau, chacun de ses muscles est dessiné à la perfection, et ses abdominaux sont si... appétissants... je descends mon regard, la serviette est accrochée juste en dessous de ce fameux V... je l'imagine sans cette serviette...
– Carly ? dit Nathan
Je lève la tête et croise le regard de Nathan, il me fait un sourire moqueur.
Il doit sûrement me prendre pour une folle, je l'ai observé pendant de longues minutes, sans aucune discrétion.
– Hmmm ? dis-je incapable de prononcer quelque chose de cohérent.
– Tu vas bien ?
Je hoche la tête en guise de réponse.
– Tu ne frappes pas avant d'entrer ? Me demande-t-il
– Non... je ne... je ne frappe pas quand j'entre... dans ma chambre... en général personne n'a le droit de rentrer.
– Et moi... j'avais le droit de rentrer ? Dit-il en s'approchant de moi. Il referme la porte derrière moi et m'attrape par la taille.
– Hmmm oui... tu as tous les droits ! Surtout habillé comme ça... ou plutôt déshabillé. dis-je
Nathan se met à rire puis répond
– Je vais m'habiller désolé.
– Quoi ? Euh non... pourquoi ? Demandé-je
J'ai vraiment l'air d'une perverse là non ? Il faut que je me reprenne.
– Je veux dire... ne soit pas désolé.
Nathan me sourit puis il s'approche encore plus de moi et m'embrasse le front puis le nez puis la joue puis le cou et enfin les lèvres... je ne sais pas comment c'est possible mais chaque baiser est encore meilleur que le précédent.
Je suis encore plus excitée lorsque son torse touche ma poitrine, je ne peux pas m'empêcher de poser mes mains sur sa peau brûlante et humide, il pousse un cri rauque, j'imagine qu'il est aussi excité que moi, il continue de m'embrasser langoureusement, j'attrape ses cheveux mouillés et tire dessus, Nathan me soulève et plaque mon dos contre la porte, j'enroule mes bras autour de son cou, mes jambes autour de sa taille et il m'embrasse de plus en plus fort.
– Tu es... tellement belle... Gémit-il en reprenant sa respiration.
– Tu t'es regardé ! C'est toi qui es beau comme un dieu grec ! M'exclamé-je
Il se met à rire puis me porte jusqu'à mon lit.
Je suis allongée sur le dos et Nathan est au-dessus de moi, toujours vêtu d'une serviette. Il me mord la lèvre, puis le cou, je lui attrape encore les cheveux pour le rapprocher de moi, je lui mord l'oreille puis lui agrippe le dos.
Nathan est si proche de moi, poitrine contre poitrine, je sens quelque chose de dur au niveau de mes jambes, je baisse le regard vers sa serviette, Nathan se relève, se tient l'entre-jambe et me fait un petit sourire.
– Désolé... je ne peux pas contrôler cette partie de mon corps... dit-il en reprenant son souffle.
Il se relève et fonce dans la salle de bain. Je me sens gênée mais à la fois ravie d'être celle qui l'excite.
Il ressort quelques minutes après vêtu d'un jean et d'un tee-shirt blanc.
– Encore désolé pour tout à l'heure Carly... je ne voulais pas... j'étais trop excité... je n'ai pas pu me contrôler.
– Ne t'en fais pas ! Je l'étais aussi.
Il vient s'assoir à côté de moi sur mon lit et me fait un baiser sur la joue.
– Tu m'as manqué, dit-il
– Toi aussi. C'était bien le match ?
– Oui, c'était marrant mais je ne suis définitivement pas doué pour le foot !
– Ahah ! On ne peut pas être bon partout.
– Oui c'est vrai mais je suis bon nulle part, je ne sais pas dessiner, je ne sais pas chanter, je ne sais pas danser et je ne sais pas jouer au foot.
Je me mets à rire tellement fort que j'en ai mal aux côtes.
– Arrête Nathan ! Tu sais très bien que tu es bon dans plein de domaines, certes le dessin et le foot n'en font pas partie mais comme je l'ai dit on ne peut pas être bon partout. Tu parles comme une fille qui n'a pas confiance en elle.
– Il n'y a que les filles qui ont le droit de ne pas s'aimer ? Me demande Nathan en s'approchant encore plus de moi.
– Non.
– Tu préférerais que je dise que j'ai confiance en moi ? Que je suis beau comme un dieu, que j'ai un QI supérieur à la moyenne, que je passe des heures à me regarder tous les matins, et que je suis doué dans tous les domaines ?
– Ahaha non !
– Tant mieux parce que je ne le pense pas.
Nathan m'embrasse tendrement les lèvres.
– En tout cas... tu es très doué... pour embrasser... dis-je lorsqu'il s'attaque à mon cou.
– Hmmm... toi aussi...
– Et tu es vraiment beau comme un dieu... et très intelligent aussi... et je pourrais te
regarder des heures tous les matins... et je t'aime.
– Je t'aime aussi Carly, de tout mon être.
La soirée s'est déroulée à merveille, nous avons dîner tous les cinq en famille, James s'entend de mieux en mieux avec Kyle. Nathan quant à lui ne m'a pas lâcher du regard toute la soirée et ma mère avait l'air tellement épanouie, je crois que je ne l'ai jamais vu comme ça.