Disclamer : Je n'incite aucunement à la consommation de psilocybe et même la déconseille fortement. Cependant si vous en consommez veillez à vous renseigner correctement avant, bien que récréative cela reste considéré comme de la drogue, veillez à les consommer dans un lieu où vous vous sentez à l'aise et connu en compagnie de personne de confiance, si possible avec une personne qui pourra prendre soin de vous en cas de bad trip. Prenez soin de vous. ❤
**************************************J'attendais depuis un moment ce voyage vers Atlantis, on m'en avait conté de jolies choses, je voulais moi même visité les contrées colorées et psychédéliques des psilocybes. L'heure était venue, préalablement découpé et nappée de miel, j'avalais la mixture sans trop de difficulté, prenant soin de bien mâcher pour faciliter la montée de mon voyage. Mes deux compagnons de trips firent de même à une vitesse moindre, le goût n'étais pas si désagréable et pourtant un goût âcre et acide me restait dans la gorge, avalant un grand verre d'eau pour me débarrasser de la saveur collée sur mes muqueuses je repartis m'asseoir attendant la montée du trip.
La première sensation qui me frappa à peine quelques minutes après avoir avalé le mélange fut la nausée, mon estomac vide refusait de contenir le billet de mon voyage vers ce monde inconnue, l'acide refuser de s'infiltrer en moi. Je me mis à avaler ma salive comme un forcené, m'efforçant de me concentrer sur autre chose que cette sensation, m'enfermant dans une bulle qui était la mienne. Ça ne dura qu'un court instant avant que le contenue de mon estomac ne me force à courir jusqu'à la salle de bain pour s'enfuir.
Après quelques allez retour, dépité, je ne pensais pas que ce serai le genre voyage que je ferai. Cependant il restait une dernière solution. Que mes compagnons m'aiderent à expérimenter avec les cinq grammes restant, peu mais suffisant pour quelqu'un de mon gabarit, une infusion de psilocybes était en cours de préparation, la mixture ressemblait plutôt au fond d'une rivière qu'à un thé psychédélique mais le mélange passa assez facilement à ma grande surprise.Je n'avais pas encore finit cette mélasse que mes compagnons était déjà entrain de passer vers l'autre dimension.
Mes jambes commencèrent à ce sentir lourdes et molles, de légères vagues parcouraient mon corps me relaxant un peu, je passais à mon tour de l'autre côté, malheureusement je ne rejoignais pas mes compagnons, c'était un autre voyage qui m'attendait. Mes bras se placèrent seul en croix sur mon buste à la manière des tombeau égyptien, je ne savais pas que cela était un signe de ce qui m'attendait. Je m'allongeais sur le sol essayant de distinguer les fameux kaléidoscopes que me contait mes compagnons, rien ne vint, si ce n'est un léger énervement de les voir s'agiter ainsi qu'un poids sur la cage thoracique qui avait maintenant élu domicile pour le reste de mon voyage. Je me penchai alors sur le côté, glissant mon regard le long du sol, il semblait se déplaçait à une vitesse folle, ce n'était pas moi qui bougeait mais le sol qui fusait pour moi.Je me redressai, il était temps de sortir redécouvrir le monde qui nous attendait. Une fois sortie du studio, la lumière me brûlait les pupilles me forçant à plissé les yeux, les couvrant à moitié de mes paupières lourdes. Les quatres étages descendus, je me sentais parfaitement normal, la dose ne devait pas être encore montée, du moins c'était ce que je croyais à cette instant. Le froid du hall m'enveloppe dans son étreinte, je décidai de remonter chercher un pull, hélas le froid annoncé le début du voyage.
Celui qui conte que l'enfer est fait de flammes ardentes ne l'a jamais vécu, l'enfer c'est ce froid qui vous prends au tripes et vous lâche plus, collant à votre peau, faisant trembler chaque parcelle de votre être. Les escaliers en colimaçon me paraissaient infinis, la saleté incrustée au mur me sautait au visage, j'éprouvais un dégoût sans nom pour ses néons clignotant au plafond baignant la cage d'escalier d'une lumière artificielle blafarde et agressive. Chaque détail visible était une torture, les taches ancrées sur les escaliers de bétons semblaient venir pénétrer mon crâne, un flot de pensées affreuses m'envahissait telle une logorrhée mentale, mon esprit me parlait, il me disait que tout était laid.
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Débris de vers
Puisipoèmes, textes et autres épitaphes du coeur... Est déposé dans ce livre tout débordement sentimental afin d'éviter l'asphyxie cardiaque de l'autrice. Ivresse et autre état d'âme. À votre santé.