Ceci n'est pas un texte. C'est une confession, libre à vous de lire, nul ne vous oblige d'assister à la mise à mort de mon martyr. Asphyxie cardiaque, c'est ce que l'on ressent lorsque la sensibilité devient un fléau, ça n'a jamais été une bénédiction de sentir tout si fort lorsque l'on subit ce sort. Les cris résonnent dans les pensées si fort lorsque le cœur implose que la cage thoracique brûle de tout libérer, respirer devient un chemin de croix pour quiconque ressentirait cela. Si ressentir la joie est une bénédiction, la tristesse elle est une malédiction, elle se glisse au plus profond de l'âme, s'emparant de la tête et du cœur, broyant nos os dans les ténèbres de notre peau, y glissant ses maux. Un instant de joie que la moindre épine peut transformer en moment d'effroi, parfois c'est même difficile de savoir si l'on est vraiment soi, si l'on est vraiment là. Sommes-nous vraiment nous ? Existons-nous ? Pourquoi suis-je là ? Où étais-je avant ça ? Est-ce que ça va ? Je ne sais pas je ne peux pas, je reviens d'un instant où tout cela n'était pas réel, je n'étais pas moi, tu n'étais pas toi, plus rien n'était. La douleur que ce cœur subira, elle sera toujours là, ce vide ne se comblera pas, jamais, il va falloir t'habituer au trou noir, j'espère que tu n'as pas le vertige tu risques de tomber de haut si tu me colles à la peau. Je n'ai pas peur de toi, je te veux pour tes mots, je te veux pour ta peau, je te veux pour tout ce que tu vaux, et Dieu sait combien tu vaux pour moi, que dis-je non même lui ne le sait pas. Quoi ? Lâche-moi, tu me fais mal, j'ai peur, je te déteste. Je ne veux pas de toi. Pars vas t'en. Non, reviens, pourquoi tu pars ? Tout le monde fini par partir, tu m'avais promis de ne pas partir, est-ce moment que je dois choisir pour en finir ? Palier à la douleur mental, au première étage tes nerfs lâche, la destruction ne suffit pas tu ne peux pas détruire tout le monde, détruit toi toi-même et tu ne détruiras ni l'Univers ni les Dieux. Ça ne suffira pas le dernier étage t'ouvre ses bras, coïncidence lorsqu'il te fera ouvrir les tiens de ce métal froid contre ta peau, Ô grands maux les grands remèdes physiques, oh oui ça t'aidera, mais cette étreinte n'aura pas pour anagramme éternité, son temps est compté. Larmes blanches sur ta peau colore tes nuits de leurs maux, le monde onirique n'envie plus rien à la Géhenne, les monstres de ton passé reprennent vie, effrayant même ceux qui restaient sous ton lit. Peu importe ce que tu feras tu ne te débarrasseras pas de ça, tu le mérites tout ce que tu as, personne ne voudra de toi, regarde toi, tu resteras seule toute ta vie, regarde moi comme je ne te mérite pas, je mérite mieux que ça, je suis beaucoup trop bien pour ça, je suis bien au dessus de tout ça, rien ne m'atteindra. Ça ne durera pas le temps est compté. Tu ne t'en sortiras pas ce sera toujours comme ça, ça c'est ton éternité à toi, toujours comme ça, ça ne s'arrêtera pas. Tu l'entends ça ? Tu l'entends ? Eh dis !? Tu l'entends ?! Peut-être que tout ça c'est dans ta tête ? Ça fait peur, oui ça fait peur, écoute ça approche. Écoute, ça arrive, respirer un... deux... trois... mon corps n'est plus à moi... quatre... cinq...six... Voilà ta catharsis... sept... huit...neuf... ça ne te rendra pas comme neuf. Personne ne comprendras, personne n'essayera, personne ne saura, personne ne t'aidera... Mais toi tu le sais toi, tout ça c'est toi. Et tout ça peut-être un jour ça te tuera, mais en attendant l'écris restera, Asphixie cardiaque. Borderline. Ne franchis pas la ligne.
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Débris de vers
Poesiapoèmes, textes et autres épitaphes du coeur... Est déposé dans ce livre tout débordement sentimental afin d'éviter l'asphyxie cardiaque de l'autrice. Ivresse et autre état d'âme. À votre santé.