Πάντα ῥεῖ, tout coule, tout passe.
La mort, la vie, toi, moi, ce grain de sable sur les berges.
Si tu te tiens debout seule au milieu de la tempête, tout passe. Tout passera. Tout finira par passer. La douleur, la peine, les nuits de larmes, les nuits de joies.
Parce que si l'on garde son cœur toujours intacte en traversant cette vie c'est qu'on la vit mal.
Parce que nous n'avons pas réussi mais on a fait de notre mieux, parce que ce n'est plus le poids de ton corps qui étreint ma poitrine.
La peine est plus lourde, plus étouffante.
Tu es partie sans te retourner quand même Orphée l'a fait.
J'ai tout de même traversé les enfers, c'est lorsque la lumière est la plus brillante au bout du tunnel que l'on ne sait pas si l'on doit continuer d'avancer ou se retourner, faire demi-tour.
Savoir que tout à une fin ne devrait rien changer, parce que tout passe, tout fini toujours par passer.
Parce que les erreurs sont bien plus grand dans les regrets.
Il faut vivre avec ses tripes, avec ses émotions à vif, quitte à en avoir le cœur écorché.
Πάντα ῥεῖ
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Débris de vers
Poezjapoèmes, textes et autres épitaphes du coeur... Est déposé dans ce livre tout débordement sentimental afin d'éviter l'asphyxie cardiaque de l'autrice. Ivresse et autre état d'âme. À votre santé.