Imagines et Préférences

1. Jasper x Reader (The 100)

Voilà pour 

Vous pouvez toujours commander au chapitre 1!

J'espère que cette commande vous aura plus, je pense la faire en trois épisodes. Ce chapitre fais 1661 mots. Bonne lecture!

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Gris. C'est la couleur qui régit ma vie, celle qui à été majoritairement là. Le gris de la cellule de mes parents, le gris de la prison qui nous sert de vaisseau, le gris de la pièce d'isolement pour jeunes criminels comme moi.

Ils peuvent bien parler, les politiciens qui disent que c'est juste. Mon seul et unique crime a été de vivre. A mes dix huit ans, on me tuera en m'envoyant dans le vide spatial sans protection. C'est ma vie. Je suis née pour mourir sans avoir pu vivre. Ironique, non?

Je n'ai pu entrevoir qu'une seule fois la lumière des étoiles par une fenêtre lorsque je suis sortie pour la première fois de ma vie dehors; et depuis je suis fascinée par ça.

C'est peut être pour ça que ma cellule est remplie de schémas de constellations, mais honnêtement, je ne sais pas si c'est une passion qui me vient de moi, ou d'un de mes parents. Je ne les ait rencontrés, je n'ai qu'un vague souvenir de ma mère en larmes.

Je sort de mes pensées au moment où la porte du sas s'ouvre sur deux agents, armés de batte. Je me relève et recule, sur la défensive. 

-Que...

-Prisonnier 219, contre le mur.

-Mais pourquoi?

Ils me prennent violemment par le bras et me jetèrent au sol sans que je ne puisse rien faire. Dans l'entrebâillement de la porte, je peux voir d'autres sas s'ouvrirent et des adolescents se faire jeter hors de leur cellules et marcher dans les couloirs. On me met un énorme bracelet en fer à la main et on me fait sortir, sans raisons apparente comme bien d'autres adolescents et enfants dans le couloir. En-dessus, en-dessous, en face de moi, tous les couloirs grillagés soutiennent le poids des occupants des sas de la prison de dix étages sur vingt mètres de longueur. 

C'est impressionnant, d'autant que je n'ait jamais vu autant de personnes réunis. On me pousse en avant, j'allais protester avant de voir une adolescente blonde en face de moi tomber dans les bras d'une femme après qu'un soldat lui ai tiré dessus.

-Hé! Il faut l'aider!

Les agents secoue la batte sous mes yeux, un langage corporel qui veut tout dire. Mais cette fille n'a rien fait!

-J'ai compris...Je grogne avant d'avancer dans la direction que l'on m'indique gentiment. Je passe devant la femme et la fille, et le soldat. Tout à coup, je cour vers celui-ci et le prend le pistolet pendant qu'il parle avec un autre soldat, le pointant sur la femme. 

-Relâchez cette fille. 

-Calme toi...

J'avais entendu ces mots bien trop de fois, et j'hurla:

-ARRêter de...

Je sentis ma voix devenir faible, et une voile noir couvrit ma vision. Mes pieds chancèlent, et la dernière chose que je sais, c'est que je tombe dans un vide sidéral.

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-Aïe John! 

J'étais sur le lit de papa et maman, en train de jouer avec mon doudou pendant que mon grand frère Jonathan Murphy dit John me tressait les cheveux. 

-Excuse moi, princesse. Se moqua-t-il de moi.

-C'est excusez moi! 

Mon frère rit doucement, avant d'être prit d'une petite quinte de toux qui se transforma en déluge de microbes. Ma mère, en train de cuisiner, remarquant cela me sépara de John. Elle lui tapota le dos en lui demandant: