Chapitre 41 - Préparation

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PDV Akumo

-Akumo ? Akumo t'es où ? Une jeune fille aux cheveux marrons et aux grands yeux violets déboula à toute vitesse dans le salon, un grand sourire aux lèvres.

-Je suis dans le jardin avec maman ! Qu'est-ce qu'il y a ?

La petite fille aux cheveux courts arriva dans le jardin en sautillant. Ses yeux pétillaient de bonheur. En l'observant, on aurait pu dire que cette jeune fille était à ce moment précis la fille la plus heureuse au monde. Ce qui semblait être le cas.

-Que se passe-t-il, ma chérie ? Demanda une belle femme. Ses cheveux, comme ceux des deux petites filles, étaient colorés d'un magnifique marron clair. Elle était d'une beauté incroyable, et son doux visage aspirait à la pureté.

-Maman ! Akumo ! Elles sont en train de pousser ! Je les sens !

La petite arriva près de sa mère et d'Akumo et, toute heureuse, leur montra le haut de son crâne. En regardant attentivement, on pouvait y apercevoir de toutes petites bosses colorées d'un beau violet.

Après l'annonce de sa sœur, la jeune fille aux cornes turquoises se leva d'un seul coup et se mit à scruter intensément le crâne de la petite fille. Après un moment d'observation, ses yeux s'agrandirent et un grand sourire apparut sur son visage.

-Oui ! Elles sont là ! Viens voir maman. Akumo, le sourire aux lèvres, fit signe à sa mère de s'approcher.

La jeune femme se leva et offrit un grand sourire à sa fille lorsqu'elle aperçut les deux petites bosses.

-T'as vu maman ? C'est trop bien ! Akumo était tellement heureuse pour sa sœur qu'elle courait partout dans le jardin en criant de joie.

-Maman. La petite fille aux yeux violets prit soudain un ton sérieux, profitant de l'absence de sa sœur.

-Oui, ma puce ?

-Mes cornes sont en train de pousser. Mais celles d'Akumo sont déjà plus grandes... Est-ce que tu penses que... Je pourrai un jour la rattraper ? La petite fille arborait une émotion inquiète.

-J'en suis certaine, Kuma.

-Ku... Kuma ?!

Je me réveillai soudainement, en sueur et complètement paniquée. Ma tête me tournait et me cognait. Mon cœur battait si fort que j'en avais mal à la poitrine. Mes mains tremblaient et étaient moites, et ma queue ne cessait de remuer en tous sens. Que se passait-il ?

J'essayai de me calmer en prenant de profondes et longues inspirations, ce qui eut pour effet de m'apaiser. Je regardai autour de moi : le noir. Mes yeux mirent quelques secondes à s'habituer à l'obscurité ambiante, mais grâce à mon Alter, ils y parvinrent rapidement.

Grâce aux grandes baies vitrées de la chambre, les lumières du quartier éclairaient faiblement la pièce et m'offraient donc un semblant de luminosité. À l'horizon, on pouvait apercevoir, derrière les nombreux bâtiments, une douce et chaude lumière jaune : le Soleil n'allait pas tarder à se lever.

Ne sachant pas quelle heure il était, je décidai de m'asseoir sur le rebord du lit et de prendre mon téléphone que j'avais posé sur la table de chevet.

-Mardi. Cinq heures trente... Annonçai-je pour moi-même avec une voix endormie.

Après quelques secondes, je décidai de reposer le téléphone sur la petite table de chevet et je me dirigeai vers la salle de bain. Lorsque j'allumai la lumière de la petite pièce, je dus fermer mes yeux tant l'éclairage m'aveuglait, à croire que j'étais sensible aux fortes lumières.

Malgré Elle | TOME I - Ce qu'Elle Était [EN PAUSE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant