Chapitre 7

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"Je peux vous expliquer.

- Tu viens avec nous."

Je lui tire dans la jambe pour l'immobiliser. Je m'enfuis en vitesse.

"Désolée, les merdes mais votre sécurité est à chier."

J'esquive les tirs et me baissant. J'arrive enfin dans les fourrés et continue sans m'arrêter.

Jellal ! On a pas toute la journée !

Je suis aux trois quarts des fourrés et, toujours aucun cheval ou homme aux cheveux bleus en vue.

Il m'a abandonné ? Eh bien sympa ! C'est pas lui qui se la racontait avec ses amis qui sont sa "famille" ?

Je redouble de vitesse.

Je suis pas de sa "famille" donc je suppose que c'est logique.

Je hausse des épaules et une balle m'effleure l'avant-bras gauche.

Par contre, c'est toujours toi qui est dans la merde, Erza.

Arrivée presque hors des fourrés, je me dis que c'est fini, que ma piètre existence s'arrête là et suis prête à l'accepter, un son de sabots de cheval retentit. Un cheval me double et je reconnais le cavalier de ce cheval Alezan.

"Tu m'as donc pas abandonnée. Je ricane.

- Monte au lieu de te plaindre."

Je saute sur le cheval et n'arrive pas à m'accrocher aux bords de la selle, donc, pour éviter de me fracasser au sol et de nous retarder, j'attrape rapidement la taille de mon compagnon aux cheveux aux couleurs de l'océan.

Les balles nous effleurent de près sans nous toucher.

Je n'ai pas le courage de lâcher la taille de Jellal pour m'accrocher aux bords de la selle, je n'ai pas envie de me prendre le sol dans la gueule.

"On va où ?

- Au Sud. Il y a une clinique entourée de forêt...

- Ok. Direction le Sud."

Après près d'une heure à avoir galopé, nous nous arrêtons dans une petite forêt. Vers le milieu de la forêt, dans une clairière, il y a une petite maison qui fera l'affaire pour nous abriter. Il y a un ruisseau avec un bassin d'eau fraîche dans les environs de la maison.

Nous posons nos affaires dans le salon, décidons de n'ouvrir aucune porte pour éviter de tomber sur un cadavre.

Je m'occupe de nourrir le cheval et Jellal de faire à manger.

Il est vraiment beau, avec son poil soyeux, ses yeux amande et son aura fière. Non, je ne parle pas de Jellal mais du cheval, Perséide. C'est apparemment celui de Jellal...  Il est mignon mais je préfère Fraise, ma jument.

Après avoir caressé le cheval et l'avoir nourri, je rentre dans la maison.

"Je vais me laver dans le ruisseau. Je déclare. Si je te surprends à te rincer l'œil, je fais non seulement sauter cette mission en l'air, mais ton espèce de tatouage chelou va disparaître sous mes coups. Je le fusille du regard. Compris ?

- Euh... Ouais !"

Je sors de la maison et me dirige vers le ruisseau.

-Quelques minutes plus tard-

PDV Jellal

Je passe à côté d'une fenêtre qui donne sur le ruisseau et le bassin.

Apocalypse [Jerza]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant