Chapitre 9

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-Dans les bois autour de la clinique-

Nous descendons du cheval, l'attachons à un arbre et Jellal le caresse une dernière fois.

Nous avançons dans les buissons discrètement sans un mot de notre part.

Puis, en arrivant à proximité de la clinique, nous entendons des voix.

Je tends mon bras pour que mon idiot de compagnon s'arrête. Je pose un doigt sur mes lèvres et m'accroupis. Nous nous faufilons jusqu'à eux et écoutons la discussion des deux hommes.

"Cette Erza est une fugitive. Elle était accompagnée d'un autre aux cheveux bleus."

Merde ! Ils savent à quoi on ressemble...

Je tourne la tête vers Jellal et vois que lui aussi est contrarié.

"Si tu les vois, tu peux apparemment tuer celui aux cheveux bleus... Mais pas Erza... Sauf si ça devient sérieux... Ok ?

- Ouais. Mais pourquoi on est ici et pas autre part ?

- D'autres groupes ont été confrontés à ceux de Fairy Tail et disent que leur but est de créer un vaccin. Ils ont besoin de médicaments et on en a déduit que ces deux là doivent se rendre dans des hôpitaux. Le plus proche de notre hôpital, c'est lui.

- Je comprends mieux !"

Je jette un regard entendu à Jellal, il contourne les deux hommes mais l'un déclare:

"T'as entendu ? On est pas seuls..."

Je me relève et pointe mon arme vers eux, Jellal fait de même.

"Vous avez complètement raison. Félicitations !"

Je tire une balle silencieuse dans la tête du premier et mon compagnon avec un peu de cervelle pendant cet instant, poignarde le deuxième.

"Allez, on continue, l'abruti."

Nous tombons sur trois autres groupes et les éléminons tous après avoir écouté quelques secondes pour voir combien d'informations ils ont sur nous.

Nous entrons dans l'hôpital discrètement et cherchons dans les différentes boîtes.

La première est complètement vide. La deuxième, a des aliments périmés dedans (pourquoi de la bouffe ?!). La troisième, elle est à moitié vide.

"Jellal ! Il y a quelques trucs là !"

Il s'approche de moi et regarde dans la boîte par dessus mon épaule. Je sens que son souffle m'effleure un petit peu le cou.

"On en trouve une deuxième et je pense qu'on peut partir...

- Ok !"

Je fourre la boîte dans mon sac et nous continuons de marcher.

Puis, soudainement, Jellal me plaque contre un mur.

"Chut !"

Des pas s'approchent de nous.

Jellal me prend la main et se plaque à une petite caisse. Je m'accroupis à ses côtés et une voix nous parvient:

"T'as pas entendu des pas ?

- Mais nan, t'as des hallucinations, mon pote !"

Ils passent devant nous sans nous voir. Je m'accroche aux pas de l'un et l'abruti qui m'a prévenue s'accroche à ceux du deuxième.

Je me jette au cou du premier et lui brise la nuque. Mon compagnon, quant à lui, plante son couteau dans la gorge de l'autre.

Nous posons les corps à terre en les disposant de sorte à ce qu'ils soient vus rapidement.

Apocalypse [Jerza]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant