8. S'aider mutuellement.

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En médias, le « vrai Justin Matthews ». Un régal non ? Imaginez-le bouclé avec les yeux bleus...

Les semaines passèrent et nos deux amants continuaient à s'envoyer en l'air. Ryan voulant toujours que ce soit discret, ils ne pouvaient pas se voir comme ce que leurs corps désiraient. Mais, cela était meilleur car les retrouvailles étaient grandioses avec la frustration. Leurs corps explosèrent de plaisirs à chaque contact. Même si l'exclusivité n'avait pas été exigée, elle fut de faite car ils passèrent tout leurs temps libres ensemble. La nouveauté, c'est qu'ils n'arrêtaient pas de s'embrasser. Ryan n'arrêtait pas d'en redemander car une fois que l'on avait goûté à Justin, on ne pouvait pas s'en passer. Il était privilégié car très peu de personnes avait eut accès à sa bouche.

Les bulletins du premier trimestre arrivèrent. Ryan était fébrile car il ne voulait pas décevoir ses parents qui attendaient la perfection.
- C'est quoi ces B ? C'est inadmissible Ryan. Un Johnson doit être parfait partout. C'est A minimum. Les sorties sont finis. Tu dois te reprendre.
Ryan baissa la tête et ne répondit pas à son père.
- N'importe quoi, c'est un excellent bulletin. S'indigna grand-père Jack.
- C'est mon fils, il doit faire ce que je dis. Il vaut mieux que cela. Il en est capable. C'est moi qui décide. Il doit être le meilleur pour reprendre les reines de l'entreprise.
- Arrête de lui mettre la pression. Cela ne sert à rien.
- J'ai raison. Je vais trouver un professeur particulier s'il le faut.
- Pourquoi pas Justin ?
- Justin ?
Jack se tourna vers Justin.
- Ton bulletin est très bon. Peux-tu l'aider ?
- Oui s'il le veut, pourquoi pas.
Ryan leva la tête.
- Merci Justin.
- N'importe quoi, comme si Justin est plus intelligent que mon fils.
- Tu te trompes papa. D'après grand-père, c'est un peu un surdoué je crois.
Justin asquiéça.
- C'est le plus intelligent de toute la maison, je dirais même, ajouta Jack.
- Il ne sera payé que si nous avons des résultats.
- Il y en aura, je te l'assure fils.
Justin se leva.
- Il n'y a pas que l'argent dans la vie. Je n'attends aucun retour financier pour ce coup de main.
Justin s'en alla vers sa chambre et il claqua la porte de celle-ci.
- Connard ! Cria-t-il.

Ryan se leva à son tour de table.
- On va de suite commencer alors.
Il se dirigea vers la chambre de Justin. Il souffla puis toqua à la porte. Personne ne répondit. Il retoqua puis ouvrit la porte. Le bouclé était allongé et écoutait de la musique avec son casque. Le blond s'assit sur le lit et le secoua.
- On peut tout de suite commencer si tu veux.
Justin enleva son casque.
- Tu peux répéter, je n'ai pas entendu.
- On peut tout de suite commencer si tu veux.
- Je ne veux pas de ton argent, je te préviens.
- Mais il faut une compensation à ton travail.
- Tu sais que rendre service existe. On n'est pas obligé d'attendre quelque chose en retour.
- Mais tu vas faire beaucoup d'efforts et je ne veux rien devoir à quelqu'un.
- C'est à prendre ou à laisser.
- Tu es vraiment têtu ! Bon, je n'ai pas le choix car je ne veux pas d'un professeur particulier ou d'un précepteur.
- On peut commencer.
- On monte dans ma chambre. On sera plus à l'aise et j'aurais mes affaires à disposition.

Ils sortirent de la chambre de Justin et passèrent par le salon. Ils précisèrent qu'ils aller travailler dans la chambre de Ryan pour être plus à l'aise. Justin ne regarda pas les parents de Ryan et ne fit que saluer Jack. Ils montèrent dans la chambre du blond, s'y enfermèrent et s'installèrent sur le lit. Ils commencèrent par la littérature qui était la grande faiblesse du blond. Ils continuèrent avec l'histoire et terminèrent par la géographie.
- Je vais y aller. Nous avons terminés et il se fait tard.
- Merci pour tout Justin.
Ryan l'embrassa fougueusement. Qu'est-ce qu'il en avait eut envie depuis le dîner et la répartie du bouclé ! Sa langue retrouva sa jumelle et il prit la tête de Justin par derrière afin d'avoir accès à la bouche de son amant profondément. Ce dernier pénétra sa bouche à son tour avec sa langue. Le bouclé prit le dessus sur le baiser puis il lui mordit la lèvre inférieure. Ils se séparèrent essoufflés.
- J'en avais envie depuis le dîner. Putain tu m'as fait bander Justin.
- Toi aussi Ryan.
Justin s'empara de l'entrejambe du blond et il le massa.
- Putain arrête on va se faire prendre.
- Tu en as envie comme moi. On peut faite autre chose que baiser. On peut aussi se frotter tout en s'embrassant.
- Ok.
Ryan jetta sur les lèvres du bouclé et s'allongea sur lui. Les deux amants déchaînés se retrouvèrent très rapidement en boxer.
- Oh putain ton boxer rouge Justin. Tu veux ma mort ou quoi.
- Embrasse-moi là.
Ils s'embrassèrent avidement tout en en frottant leurs érections à travers leurs boxers. Ils étaient durs et gémissaient dans leurs bouches. C'était si bon. Le blond caressa les fesses du bouclé qui griffa le dos de son partenaire à chaque fois que ce dernier fit un coup de hanche. Justin écarta les jambes et Ryan avait un meilleur accès à l'érection de son amant. Le bouclé suça la langue du blond qui accélèra alors ses mouvements de bassins. Ils étaient en sueur et continuèrent à se frotter. Le bouclé posa ses mains sur les fesses de son amant afin de le guider dans ses coups de bassins. Ils continuèrent leurs baisers tout en se regardant. C'était très excitant de  sentir leurs érections et de gémir dans leurs bouches. Leurs corps étaient en feu, ils brulaie de plaisirs. Le fait d'avoir leurs peaux autant en contact fit exploser leurs désirs et les amenèrent au septième ciel. Ils jouirent ensemble et leurs cris fut étouffés dans leurs bouches. Ils étaient en sueur et en nage.
- Waouw. Justin tu as d'excellentes idées là !
- Je sais. Bon je vais y aller.
- Je te promets un week-end rien que nous deux afin d'assouvir nos désirs. Fais-moi confiance !
- Je veux payer ma part, je te préviens tout de suite.
- Arrête avec ça. C'est pour te remercier de tout ce que tu fais pour moi. N'y vois pas quelque chose d'autre.
- On verra alors. J'y vais car je commence de bonne heure demain.
Justin se rhabilla et quitta la chambre pour la sienne.

Les résultats de Ryan progressèrent grâce à l'aide de Justin. Le père du blond fut obligé de le reconnaître et d'autoriser son fils à sortir de nouveau.
- Tu as réussi à faire progresser mon fils. Mon offre tient toujours.
- Ma réponse est la même. Il n'y a pas que l'argent dans la vie.
- Nous ne voulons rien devoir à personne.
- Vous ne me devez rien. Ne vous inquiétez pas. Cela me permet de réviser en même temps. Je suis aussi gagnant.
- Si tu y gagne quelque chose, alors cela me va. Sâche que rien n'est gratuit dans la vie.
- C'est ce que vous croyez monsieur. Je dois aller voir grand-père Jack. A plus.
Justin le laissa au salon et monta dans la chambre de Jack.

- Justin. J'ai quelque chose à te dire.
- Le procès de ton oncle aura bientôt lieu. Il va falloir que l'on y aille.
- Je sais. J'appréhende beaucoup. C'est quand ?
- C'est la dernière semaine d'octobre. Je m'occupe de tout.
- Merci grand-père Jack. Cela reste entre nous. Tu n'en parles à personne.
- Comme tu veux fiston. On va dire que tu dois visiter ta famille. Je m'occupe d'appeler ton lycée et ton patron sera d'accord pour t'accorder quelque jours de congés pour voir ta famille.
- C'est d'accord. Merci pour tout.
Jack enlassa Justin pour le rassurer.
- Je vais y aller. Je remplace un collègue ce soir.
- Fais attention à toi. Je n'aime pas quand tu rentres tard. Tu prends un taxi s'il te plaît.
- Non pas la peine.
- J'insiste avec le procès qui est proche. Je dois garantir ta sécurité.
- Je peux me défendre maintenant je pense. Mais bon. Je vais te faire plaisir en acceptant ta proposition. En même temps, cela me permettra de rentrer plus tôt.

Justin était à son travail. Il était serveur dans un petit restaurant. Il remplaçait un collègue d'où sa présence le jeudi soir. Cela ne le dérangeait pas car il n'avait pas cours exceptionnellement le lendemain. Il fut surpris de voir débarquer Ryan et ses potes.
- Regarde Ryan, la pédale qui squatte chez toi bosse ici.
- Ta gueule Owen. Arrête de te faire remarquer. C'est toi qui a insisté pour venir en plus.
- C'est pour voir une serveuse que j'avais baisé dernièrement dans un bar.
Il regarda Ryan et l'interpella.
- Eh la pédale tu sais où...
- Pardon, répète ce que tu viens de dire !
- Eh la pédale...
- Il n'y a pas de vélo ici je crois.
- Tu aimes les bites non, donc tu es une pédale.
Où est la blonde aux gros seins ?
Ryan mis sa main sur son front.
- Owen arrête tes conneries.
- Tu défend les pédales maintenant. Tu as du te rapprocher de lui non.
- Je ne suis pas gay jamais de la vie. Ça va pas non. J'aime les vagins moi. Je ne suis pas un monstre.
Le propriétaire déboula de la cuisine.
- Les gars vous sortez de mon restaurant. Pas d'homophobe ou de misogyne chez moi. On respecte mes employés.
- Il put ton restaurant en plus. On se barre.
Ils sortirent. Ryan n'osa pas regarder Justin. S'il l'avait fait, il y aurait vu une déception et un dégoût. Le bouclé remercia son boss et continua son travail. Il prit un taxi et rentra chez lui.

Ryan l'avait appelé plusieurs fois et avait envoyé des messages où il s'excusait.
La pédale te pardonne. Dommage pour toi que tu n'aimes que les vagins car mon cul, tu ne risques plus d'y goûter de sitôt.

Le téléphone du bouclé sonna. Il n'y répondit pas et bloqua le blond.
- Connard va !
Ryan attendit le bouclé au salon. Ce dernier rentra et se précipita dans la chambre qu'il ferma à clé. Le blond cogna à la porte plusieurs fois en lui demandant d'ouvrir. Le bouclé glissa un papier sous la porte et menaça son amant de crier et d'alerter tout le monde.

Nos amants se couchèrent en colère et énervé.

Le feu et la poudre (BxB) matureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant