33. Une collaboration au travail.

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Nos deux jeunes hommes se réveillaient tous les matins soit en position cuillère soit avec la tête se l'un sur le torse de l'autre. En tout cas, ils étaient toujours l'un touchant l'autre car leurs corps avaient besoin de ce contact. Ils ne pouvaient pas s'empêcher de se toucher, de se caresser, de se câliner. Ils étaient devenu très tactile. C'était un besoin primaire pour eux. Même s'il n'y avait pas d'ébats sexuels, ils devaient sentir l'autre avec le toucher. Nos amoureux étaient donc comblés dans leurs nouvelles vies ensemble. Cela jaillissait aussi dans leur travail. Ils étaient très efficace et ils avaient que des bonnes nouvelles. Ryan gagnait de nouveaux marchés et il développait sa branche haute technologie. Il envisageait de se lancer dans la branche robotique médicale d'ailleurs. Justin, lui, avait fait sa place dans le service neurologique comme titulaire. Son chef avait appris qu'il était ingénieur en robotique médicale. Il lui avait donc demandé un projet de recherche dans ce domaine. Il allait alors pousser ce dossier au conseil de l'hôpital afin d'avoir leur accord pour le financement.

Justin travailla donc d'arrache-pied pendant des jours pour ficeler son dossier. Il avait tout prévu sur les différentes étapes des recherches et sur les possibles retombées. Il avait préparé tous les scénarios possibles au cas où. Ryan n'était pas trop au courant du dossier car nos amants parlaient très peu de travail. Ce n'est pas que c'était tabou mais ils n'avaient pas l'habitude de le faire. Lorsqu'ils étaient ensemble, ils se faisaient l'amour puis ils discutaient de pleins de choses comme la politique, le sport, le cinéma. Ils avaient l'impression que leur travail ennuyait l'autre. Ce qui était vraiment ridicule. Justin présenta son dossier devant le conseil en compagnie de son chef. A la sortie, ce dernier était ravi et persuadé de la réussite. Quelle ne fut pas sa surprise en ayant la réponse le lendemain !
- Ils ont refusé pour une question de budget car cela coûtait trop cher. Je n'y crois pas ! On pense aux profits dans un hôpital public, où vas-t-on ?
- Vous avez raison chef, mais c'est le système. Il pense aussi à l'argent public.
- Non, c'est d'abord le profit car avec un budget qui est en équilibre, ils vont toucher des primes pour cela. On tourne en rond.
- Si on diminue leurs investissements ?
- De quelles manières Justin ?
- Avec des partenariats privés. C'est possible ou pas dans le système public ?
- Je vais faire la demande au conseil. Je pense que cela est possible.
- Je vais chercher des partenariats privés alors.
- Tu as raison Justin.
- Au faites, pourquoi m'aidez-vous ? Il y a d'autres médecins réputés et expérimentés que moi non ?
- Tu as du talent Justin et de la volonté. Tu es médecin et ingénieur. Tu va alors comprendre où je veux en venir au niveau médical tout en agissant immédiatement au niveau ingénierie. C'est parfait et excellent pour mes recherches. Je peux même te dire, je pense te confier ma suite ou même créer un département en ingénierie robotique médicale avec toi à la tête. C'est pour cela que je t'ai recruté. Tu es une chance pour cette hôpital. J'espère vraiment qu'ils vont s'en apercevoir avant de te perdre.
- Merci beaucoup pour ta confiance en moi. Je vais m'occuper du financement privé.
- Autre chose Justin. Certes, je suis ton chef mais tu peux m'appeler Jeff.
- Oui monsieur... Jeff.
- Je te tiens de suite au courant dès que j'ai des nouvelles.
- Moi aussi.

Justin commença à chercher les possibles partenaires. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il apprit que la holding Johnson souhaitait développer sa branche haute technologiquie vers la direction de la robotique médicale. Il alla donc dans l'entreprise de son homme afin de discuter de cela. Il monta à l'étage concernée car à la sécurité se trouvait le chauffeur qui le reconnût. Ce ne fut pas la même chose avec le secrétaire.
- Monsieur Johnson n'est pas disponible et en plus vous n'avez pas de rendez-vous.
- Dîtes-lui que Justin est là.
- Qui est ce Justin pour lui ?
- C'est moi, son petit-ami.
- N'importe quoi, il n'est pas gay.
- Je croyais que les réseaux sociaux disaient le contraire et qu'il m'embrassait non ?
- On l'a vu embrasser un homme. C'était pour tester et même il n'aurait pas embrassé une personne comme vous !
- Comment cela ?
- Vous êtes habillé comme tout le monde. Vous ne le méritez pas. Il faut avoir un certain standiypour être avec lui. D'ailleurs, cette
phase va lui passer d'après son père.
- Appelez-le avant d'avoir de sacré problèmes.
- Le peckno arrêtez de m'énerver ou j'appelle la sécurité.
- Le peckno t'emmerde. Appelle la sécurité, je n'ai pas peur.

Le feu et la poudre (BxB) matureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant