Le feu et la poudre (BxB) mature

19. La chute.

Et ses messages me suppliaient de venir les rejoindre à la soirée car je méritais d'être célébré pour mes réussites. N'ayant pas sommeil, Justin se leva et se rhabilla. Il se chaussa et se rendit à l'adresse indiquée à pied car ce n'était pas loin de la maison. C'était dans un quartier huppé de la ville. Owen ouvrit la porte, c'était chez donc lui donc.
- Tiens tiens, la pédale s'invite tout seul chez moi !
- Pas du tout. Ryan m'a demandé de venir et Jack insistait aussi.
- Il n'y a que, nous, les jeunes maintenant. Tu peux rentrer. Je ne vais pas faire une esclandre pour rien. Bienvenue chez moi !
- Merci.
- Ne soit pas heurté par le luxe et attention à tes yeux, ma mère aime ce qui est tapageur en ce moment. Elle vient de tout redécorer. C'est sa période luxe outrageux.
- Je respecte les goûts de tout le monde. Je ne l'en formalise pas.
- Merci d'être venu en tout cas.
- Comment cela ?
- C'est moi qui ait envoyé les derniers messages  de supplications.
- Pourquoi as-tu fais cela Owen ? T'es qu'un connard ou quoi !
- Je sais pour toi et Ryan.
- Il n'y a rien à savoir.
- Je vous ai vu vous embrasser en dehors de la ville.
- Tu inventes.
- Regarde !

Justin regarda des photos de lui embrassant Ryan dans la voiture lors d'une de leurs escapades à la campagne.
- Il y a des plus hots . Tu veux voir ?
- T'es un malade !
- C'est toi qui l'est. Tu pervertis mon pote. Regarde comment tu aimes lorsqu'il te défonce avec sa queue.
Il lui montre une photos des deux amants en plein ébats.
- Vu tes cris, elle doit être énorme !
Il se mit à rire comme un malade dans le couloir qui les amenait à la salle de séjour.
- T'inquiète, cela va me permettre de te montrer le vrai visage de celui qui te baise. Tu n'auras qu'a en trouver un autre ailleurs.
- Qu'est-ce que cela peut te faire ? Mêle-toi de tes histoires !
- C'est mon pote donc cela me concerne.
- Tu veux me faire chanter ?
- Non. Tu vas écouter ce qui va se passer. Tu verras que je te rends service d'un côté. Tu n'aimes pas les mensonges non ?
- Je sais qu'il joue un rôle avec vous. Je n'ai rien à apprendre.
- Tu n'as rien à perdre alors. Écoute et regarde aussi. Je te passe ma tablette qui est reliée à la caméra de surveillance. Je te jure que cela va t'intéresser.

Justin s'accroupi et écoutait tout en regardant la tablette. Sa curiosité avait été piquée lorsqu'il entendit le rire d'une fille.
- T'étais où Owen ? demanda un brun.
- Aux toilettes.
Owen s'assis à côté de Ryan et lui tapa derrière la nuque.
- Ryan, avoue.
- Avoue quoi ?
- Avoue, je te dis !
- Tu délires Owen.
- Avoue putain.
- N'importe quoi !
- Je t'ai vu, en dehors de la ville, avec le PD dans la voiture le week-end dernier.
- Et alors ?
- Tu traînes avec les pédales maintenant ?
- Non, il avait besoin de faire ses courses...
- En dehors de la ville ?
Ryan paniqua, il ne savait plus quoi dire.
- Il m'a supplié d'y aller.
- Et il t'a offert quoi pour que tu acceptes ?
- Rien.
- Tu en es sûre ?
- Oui.
- Dis la vérité !
- La vérité de quoi !
- Il t'a offert quoi ?
- Rien putain.
- Son cul non !
Ryan se leva.
- N'importe quoi.
- Tu ne l'as pas baisé.
- Jamais, c'est dégoûtant.
- Tu en es sûre ?
- C'est monstreux ! Comment peux-tu penser cela de moi ?
- Je vous ai vu Ryan. Avoue.

Ryan devait trouver une excuse car sinon ses potes allaient tout raconter à son père et...
- Il t'a fais quoi pour que tu acceptes ?
- Il m'a chauffé comme un malade, j'ai craqué, je voulais tester. C'est tout.
Il baissa la tête, peu fier de ce mensonge.
- Et ?
- Bof. Je préfère les vagins.
- Comment as-tu pu baisé un mec ?
- Un trou reste un trou.
Owen fit un signe à ses potes qui étaient de mèches. Ils se mirent à rire.
- Au moins tu as testé toi !
- Vous pouvez aussi !
- Avec qui, on ne connaît pas de PD nous !
- Il y a Justin.
- Tu penses qu'il voudra ?
- On peut demander à faire une partouze aussi ! C'est un bon vides-couilles ! On peut se le faire tourner.
Ryan ne comprenait pas comment est-ce qu'il pouvait dire des conneries pareils. Mais bon, c'est entre potes. Justin n'en saura rien. Sinon, il était mort. Il était obligé d'être comme cela avec ses potes. Il avait peut que ses parents soient au courant pour lui.
- Tu veux tester un vagin pour être sûre ?
- Je n'en ai déjà testé depuis, t'inquiète.