Un suicide

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Je marchais vers ma place habituelle, mes pas s'enfoncèrent dans la neige, produisant un bruit comme un crissement sourd.

Une fois arrivé, je pris la couverture que j'ai ramené avec moi et la mise sur le banc puis m'assis puisqu'il fait super froid, vous allez sûrement me dire pourquoi rester ici alors qu'il fait froid?

Je vis tout seul dans la maison, moi et la solitude on est trop proches depuis 8 ans mais pas amis, je vous explique.

À l'âge de 15 ans, je suis devenu un orphelin alors ma grand-mère a pris soin de moi jusqu'à que j'ai eu 20 ans, à cause de son concert de pancréas je l'ai perdu aussi et maintenant j'ai aucune famille.

Je leva mes yeux aux ciels pour contempler les étoiles qui tâchaient le ciel bleu nuit mais à un instant je remarqua près de moi une silhouette que je la connaissais très bien.

La brunette enleva ses chaussures blanches, son visage était pâle et neutre, elle s'approcha du bord du pont...

Attend...je rêve où elle s'apprête à se suicider. Non non je pourrai pas la laisser faire.

Je me leva vite puis se dirigea vers elle, une fois arrivé je prends un ton calme comme si c'était tout à fait normal de se suicider puis dit:

- Alors t'as trouvé que cette méthode pour s'échapper à mes questions, c'est si difficile de répondre?

La brune tourna la tête et me regarda:
- Tu veux même me faire chier avant partir. Répondu d'un ton glacial.

Je lui tendis la main pour l'aider à descendre mais elle refusa.

- Descends d'ici, Je ne veux pas te voir te suicider près de mon endroit préféré puis me hanter la nuit chaque fois que je visite ici. Dis je en lui tendant ma main pour la deuxième fois, espérant qu'elle l'attrape.

Elle refusa encore mais cette fois elle descendit en affichant un tout-petit sourire, pour la première fois.

Elle mit ses chaussures.
- Ne pense pas que tu m'as sauvé la vie, je vais remporter ça pour un autre jour.

Je ne répondit pas, je me contentais de garder les yeux rivés vers le sol, je suis juste trop content d'être venu en temps.

Je leva mon regard vers elle, que je suis stupide, je viens de remarquer qu'elle ne portait qu'un large t-shirt et un pantalon, elle tremblait en plus.

- Tu n'as pas froid?
- Non, je ressens rien.

Je soupira et lui mis sur ses épaules la couverture, je sais que c'est cliché mais vous voulez quoi? Que je la laisse comme ça?

- Arrête de jouer les indifférents pour une fois, ça se voit que t'as froid.

On commença à marcher lentement, le silence qui s'est installé entre nous était trop gênant et pesant, alors je décida de la questionner cette question que je l'avais posé, il y a une semaine.

- Comment tu t'appelles?

Elle hésita un instant mais elle finit par dire son nom.

- Eunjae...Park Eunjae.

𝙼𝚢 𝙿𝚜𝚢𝚌𝚑𝚘𝚕𝚘𝚐𝚒𝚜𝚝Où les histoires vivent. Découvrez maintenant