Première Piste

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Le lendemain, Albus se présenta chez Batilda à l'heure habituelle.
Il avait peut-être un soupçon d'avance mais il avait tellement hâte de retrouver Gellert...
Il avait l'impression de revenir au lendemain de leur premier baiser, sauf qu'ils avaient partagé beaucoup plus qu'un baiser.
Il retrouver des sensations familières, comme l'impatience de revoir son ami ou la nuit blanche qu'il avait passé à réfléchir à ce qu'ils avaient vécu.
Mais, contrairement à la dernière fois, Albus savait qu' il n'y aurait aucune gêne entre eux.
Ils avaient fait comme si de rien n'était en se jetant des regards au coin, cette fois, leur retrouvaille serait moins timide.
Il toqua à la porte et Gellert ouvrit presque instantanément.
Albus souris en songeant qu'il l'attendait sûrement derrière la porte.
Gellert souris à son tour et, à son regard, Albus compris qu'il était dans le même état que lui à l'idée de le revoir.

- Tu... Commença Albus.

Gellert l'interompi en posant un doigt sur ces lèvres.

- Batilda reçoit quelqu'un, murmura t'il, Il faut être... Discret.

L'invité de Batilda devait être moins sourd et moins naïf qu'elle, songea Albus. Il fallait donc, comme disait Gellert, être discret.

- Compris. Chuchota Albus, l'air de dire " tant pis".

- Mais, ajouta Gellert, il faut vraiment que je t'embrasse, sinon je ne vais pas tenir longtemps.

Albus souris de plus belle et Gellert sortie sur le perron en refermant à moitié la porte derrière lui.
Il s'avança vert Albus et passa un bras autour de sa taille.
Ils s'embrasserent. Et, comme la veille, ils ne se soucier plus vraiment d'être calme ou tendre.
Albus avait l'impression de ne pas avoir bu depuis des jours et que ce baiser était un grand verre d'eau fraîche.

- Je crois qu'elle va se demander où on est... Finit par lâcher Albus, tendit que Gellert passait une mains sous sa chemise.

- On est jamais tranquille ici, bougonna t'il.

Albus s'écartant de leur étreinte et s'engouffre dans la maison, suivi de Gellert qui bouder toujours comme un enfant.

Batilda était assise à la table basse du salon avec un homme au cheveux gris-roux, une énorme barbe et un ventre rebondie.

- Ha, Albus ! S'exclama Batilda, Je te présente Dragomir Despart, un vieil ami qui revient d'un voyage en Bulgarie, figure toi.

- Enchanté, dit poliment Albus, que faisiez vous en Bulgarie si ça n'est pas indiscret...?

- Hé bien, mon cher, je suis allé m'acheter une nouvelle baguette.

- Mais, intervint Gellert, Il y a, à Londre, un excellent fabricant de baguette, Ollivender, c'est ça ? Demanda t-il à Albus.

- Oui, c'est vrai. Confirma celui-ci.

- Bien sur, bien sur. Convint Dragomir d'un ton jovial, Mais la mienne a été écraser par un eruptif, voyait vous. Et d'intéressante rumeurs son parvenus jusqu'à moi...

Gellert et Albus releverent la tête, l'air intéressé. Batilda souriait toujours d'un air niait.

-... Ces rumeurs insinuer qu'un certain Gregorovitch, également fabricant de baguette, posséder une baguette particulièrement puissante, une baguette invacible....

Les deux garçons échangerent un regard exiter, indicant qu'ils pensaient à la même chose.

-.... Apparemment, continua Dragomir, Il étudie cette baguette afin de reproduire ses capacités sur celle qu'il vend. Je me suis donc rendu là-bas et ai payé une baguette à un prix exorbitant.

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