L'appel à l'aide

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--------le lendemain--------

Zsasz avançait discrètement quand son portable vibra.

Les regards des huit agents se tournèrent vers lui.

'Et merde...' pensa-t-il en attrapant ses fusils.

Il tira quatres fois et se cacha derrière une voiture.

Trois hommes tombèrent au sol.

Il décrocha et coinça son téléphone entre son oreille et son épaule.

-"Boss?" appela-t-il.

'Zsasz, j'ai besoin de toi." fit une voix tremblante.

Le mercenaire frissonna et vida dur chargeur sur ce qu'il restait d'hommes.

-"Que se passe-t-il?" demanda-t-il en évitant un tir.

"La police de Double-Tronche est ici. Il y a des hommes partout, il faut que tu reviennes."

Il tua le dernier homme debout et entra dans sa voiture.

-"J'arrive tout de suite. Vous êtes toujours à la maison?"

"Oui, je~"

Un bruit sourd le coupa.

"À terre! À genoux au sol et les mains sur la tête!"

Un coup de feu retentit et le cri de Roman termina la conversation.

-"Boss!" cria Victor.

Il grogna et démarra en trombe.

Il n'était pas du genre à s'inquiéter mais vu ce qu'il avait entendu, la voix tremblante de Sionis et qu'il savait que Double-Face était derrière tout ça, ça changeait la donne.

Il écrasa la pédale d'accélérateur et grilla les feux rouges pour arriver le plus vite possible dans la cour du bâtiment.

Une fois là-bas, il renversa une partie des hommes et tira sur une l'autre partie.

Il descendit de sa voiture et tua le reste des hommes,manquant de peu de finir avec une balle dans le bras.

Il gardait en tête le nombre de personnes tuées commr un automatisme : 28.

L'immeuble devait grouiller d'hommes de Dent.

Il jeta ses fusils et chippa quatres nouvelles armes aux hommes à terre, en glissant deux dans sa ceinture et chargeant les deux autres.

----------plus tard----------

Roman Sionis cracha le sang affluant dans sa bouche et toussa, manquant de peu de s'étouffer avec le sang et l'air lui brûlant la gorge.

Un homme frappa son poing dans sa mâchoire une fois de plus.

-"Tu es horrible, Roman. Qui voudrait travailler pour toi? Personne. Et quand ton Zsasz verra que l'imleuble est rempli de mes hommes, il se dira que ça ne vaut pas le coup de tenter quoi que ce soit."

Un homme envoya son genoux dans le ventre de Black Mask qui grogna et tomba à genoux au sol.

Les portes s'ouvrirent violemment et des coups de feu retentirent.

En quelques instants à peine, il ne restait plus que Roman et la femme qui attrapa le brun par les cheveux et appuya un pistolet sur sa tempe.

-"Jete ton arme et met les mains sur ta tête." ordonna la femme.

Zsasz croisa le regard quelque peu apeuré de Roman et jeta ses fusils.

-"Toutes tes armes."

Il balança les feux fusils restants et son couteau papillon.

Le blond remarqua alors l'état dans lequel se trouvait son patron et grogna. Il lança un regard meurtrier à la femme qui frissonna.

-"Réfléchis bien à c'que tu vas faire le balafré. Ton boss sentira les conséquences de tes actes." dit-elle, narguant le mercenaire et serra les poings et la mâchoire.

-"Zsasz... Tout doux..." murmura difficilement Sionis.

Le regard de Victor croisa celui de son patron et il vit que l'espoir reposait sur lui. Il vit que Roman ne voulait pas mourir et ça tombait bien parce qu'il n'avait pas l'intention de le laisser mourir.

-"Tu vois Zsasz, toi et moi, on a pas mal de trucs en commun en fait..." commença la fille en se plaçant devant le brun.

-"Ah ouais?" demanda sèchement le tueur.

-"Ouais. On sert des hommes importants, on ferait n'importe quoi pour eux... Quitte à sacrifier notre propre vie. Dommage que je doive te prendre la tienne." dit-elle en se tournant.

À peine eut-elle commencé à lever son bras qu'un couteau se planta en plein milieu de son front.

'71.'

Il grogna et regarda le corps de la femme tomber au sol en grognant.

Puis, il rekeva les yeux vers Roman et se précipita à ses côtés.

Il s'assit à sa droite et Sionis cligna des yeux, luttant pour rester éveiller, avant de basculer sur le blond.

-"Est-ce que ça va?"

-"Je vais m'en sortir. Je vais bien. Merci Zsasz."

-"Ne me remerciez pas." s'empressa de répondre le tueur.

-"Tu as eu peur pour moi?" demanda Roman en ricanant.

-"J'étais terrifié."

Le brun rougit et passa son bras droit dans le dos de Victor tandis qu'il attrapait son biceps de sa main libre.

Le blond entoura le dos de son patron de ses bras et le serra contre lui.

-"Je suis fatigué, Zsasz."

-"Je sais. Dormez. Demain tout ira mieux. Je vais m'occuper de vous." dit-il doucement.

Roman ferma les yeux et posa son front contre celui de l'autre.

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