11

103 7 159
                                    

Passé, PDV Elisabeth.

Je suis partie.

Je ne pouvais pas rester.

Mais ce n'est pas de sa faute.

Des flashbacks de la veille ont fait surface et je ne veux que personne me touche.

Je lui expliquerai.

Je claque la porte de chez moi et m'effondre.

Deux décembre deux milles dix-huit affiche mon téléphone, déjà un an qu'elle est partie.

Margo, ma grande sœur.

Elle est partie de chez nous car ma mère lui foutait une pression énorme pour quitter son copain et épouser mon cousin.

Un soir elle est partie en me laissant un mot avec une adresse.

Elle vit en Belgique maintenant et je ne l'ai plus revu.

Mon père et le reste de ma famille vivent à Montpellier, là où je suis née et vivait avant de venir ici pour les études.

Ils me manquent énormément.

Je laisse mes larmes couler en jouant avec mes mains.

Ken? Bien sûr que je suis amoureuse de lui.

Depuis la soirée de Doums pour mon anniversaire il y a deux ans.

On ne c'était vu que peu de fois à cause des études mais surtout il était occupé avec la promo de Cyborg.

Nos jeux de regards étaient constant, on se taquinait beaucoup mais surtout j'aimais beaucoup discuté avec lui.

Il me racontait ces histoires avec les filles puis un soir il s'est livré sur sa famille et je l'ai vu pleurer pour la première fois.

On avait passé la soirée dehors, je m'en rappelle Morgane était terrifié il me cherchait de partout.

Il a faillit tuer son meilleur ami mais bon.

Il venait me chercher à mes cours même à vingt-deux heures car il estimait que c'était trop dangereux que je rentre seule.

Et petit à petit on a commencé à être plus de simple amis.

Un soir j'étais tellement mal à cause des cours et de ma mère qu'il est venu même si j'ignorais ces appels et c'est là que j'ai compris que je ne ressentais pas que de l'amitié pour lui.

Je renifle en repensant à tout ça.

Je jette un coup d'œil à mon téléphone et je vois pleins de messages de Ken.

Je les lis sans les ouvrir puis je me lève.

J'ouvre mon armoire en hésitant mais d'un coup je prends une valise et je mets des affaires.

Je la ferme, je prends mon sac avec mes papiers et je ferme la porte.

Il n'y a qu'elle qui m'aidera.

Paire d'AsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant