Présent, PDV Elisabeth
On arrive au studio, il me fait signe de prendre place et il ouvre son ordinateur.
J'appréhende un peu pour être honnête, je le vois pianoter dessus et il s'assoit à mes côtés.
Je vois sur le mur écrit en gros « Seine Zoo records présente »
Je vois en gros la tête de Ken comme quand il est en concert, les gars aussi.
« Aujourd'hui j'ai joué devant quatre-vingt mille personnes, et je me suis jamais senti aussi seul. »
Une chanson où la voix de Ken est grave surgit, la prod est bien différente des anciennes.
Les minutes passent et je regarde sans dire un mot les images défiler, les chansons mais surtout ces paroles me touchent.
« Je sais pas si je fuis Paris ou si j'ai besoin de fuir ma routine d'artiste quand elle devient trop étouffante. Une phrase me marque. Je suis devenu presque un étranger dans ma propre ville »
Je le regarde et continue de regarder.
Je vois Doums apparaître.
« Aujourd'hui j'ai pleuré dans les bras de mon frère »
C'était pendant la période de la perte de mama Maryam, je souffle en laissant mes larmes couler.
Je vois la ville de Tokyo défilée et ces phrases me touchent particulièrement.
« Tout les éléments composants l'univers, les galaxies, les amas de poussière, les astres s'éloignent les uns des autres, inexorablement. Un peu comme nous je touche mes doigts. Et quand deux étoiles sont trop proches et que l'une d'entre elle explose, il arrive qu'elle condamne l'autre étoile à errer sans trajectoire dans l'univers. On les appelle « les étoiles vagabondes. »
Je souri en voyant les endroits où on était.
Plus les minutes passaient et plus je comprenais pourquoi il avait besoin de s'en aller.
Cette fois c'est différent de l'époque de Cyborg, il a grandi.
Je joins mes jambes et regarde la partie de la Nouvelle-Orleans attentivement et là une chose me revient à l'esprit.
La chanson qu'il avait mit il y a longtemps de ça quand il était venu me chercher.
Je ris en voyant Ken et Diabi danser.
Je laisse mes larmes, le rire, le doute tout sortir et le documentaire touche à sa fin avec la fameuse musique à la voix féminine.
Je me mords la lèvre et le regarde.
Il a les larmes aux yeux.
« Je suis fière de toi je pose ma main sur sa joue. Tellement fière de toi il me serre dans ces bras.
-Merci il resserre l'étreinte. Merci infiniment moró
-Je comprends mieux je renifle. Et sache que je t'en veux plus il fronce des sourcils.
-À propos de quoi?

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Paire d'As
Fanfiction« Soit tu détruis ma vie soit t'es le médicament. » Elisabeth va céder à la pression imposée par sa mère et va céder au divorce. Leur amour qui au début était idyllique ce trouve être un amour en déclin. Deux histoires en une, le passé et le présen...