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Partie 3
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Le bruit sourd de nombreuses voix s'élevant et résonnant dans la Grande Salle réconforta profondément Albus. Il aimait particulièrement cette ambiance sereine, joyeuse et festive, il avait cette impression que rien ne pouvait gâcher son bonheur. Il adressa un grand sourire réconfortant aux petites premières années inquiètes et timides. Albus reconnaissait qu'il était facile d'être intimidé par la magnificence de la Grande Salle, de son plafond féerique et de tous ces élèves et professeurs qui adoptaient un comportement frisant l'excitation.
Pour le vieil homme, rien ne surpassait le plaisir de retrouver son école favorite.
Depuis toujours, il haïssait les vacances d'été, il n'aimait pas le calme ambiant de son manoir. Il appréciait le bruit, la joie des enfants jouant entre eux ainsi que le bonheur de l'enseignement. Sincèrement, son métier était sans aucun doute le meilleur du monde et pour rien au monde il ne changerait de poste, même si on lui proposait de devenir ministre. Ainsi, comme en chaque début d'année scolaire, son cœur resplendissait de joie, de fierté de pouvoir siéger dans cette école historique et magnifique. Son sourire s'élargit et ses yeux brillèrent derrière ses lunettes en demi-lunes, épanouis de voir sa chère équipe d'incroyables et remarquables professeurs. C'était ici qu'il se sentait le plus proche de sa famille et de ses amis. Sans eux, il ne serait rien, jamais il n'aurait pu atteindre ses objectifs de paix et de bien commun.
Ses prunelles bleues balayèrent les différentes longues tables remplies de victuailles et d'élèves hyperactifs. Il s'arrêta quelques secondes sur la table de la plus respectable des quatre maisons : Gryffindor. Il n'y avait pas l'ombre d'un doute pour lui, Gryffindor était de loin la maison la plus merveilleuse, non pas parce qu'il faisait du favoritisme (il respectait les trois autres maisons et leurs qualités éblouissantes) mais parce qu'il provenait de cette maison. Albus avait passé, rencontré ses amis et vécu dans la tour de Gryffindor pendant 7 ans. Elle avait donc une place spéciale dans son cœur.
Le visage fin, adorable et sérieux de sa tendre petite-fille le ramena de ses pensées envahissantes. Il lui adressa son meilleur sourire réconfortant avec amusement quand elle lui lança un appel de détresse dû au bruit l'empêchant de lire. Elle voulait sans aucun doute disparaître dans sa chambre ou dans sa salle commune pour lire ou discuter tranquillement avec ses amis et les nouvelles recrues. Hermione était manifestement formidable, songea Albus. Elle lui ressemblait sur tant de points : une génie prête à tout pour atteindre ses objectifs en s'appuyant sur l'aide de sa famille et de ses amis. Le vieil homme était fier d'elle et son cœur battait de joie à chaque fois qu'elle partageait ses réflexions pertinentes et ses idées précises. La jeune fille appliquait ses enseignements sans faille, avec la fermeté propre aux Dumbledore. Imaginez alors son bonheur quand elle avait été envoyée à Gryffindor ! Il savait Hermione assez intelligente pour prétendre à Ravenclaw, mais non, elle était dans son ancienne maison ! Pour lui, elle était la dernière membre de sa famille (il ne comptait pas son frère ni même son ex-compagnon) et il avait juré à sa chère fille qu'il la protégerait de ce monde cruel même sur son lit de mort.
Rien que sur cette base, il avait pris la dure décision qu'Hermione porterait le nom de famille de son père Muggle-born, Calvin Granger. Il refusait que ses ennemis, notamment Voldemort, ne s'en prennent à sa petite-fille ! Il l'avait alors cachée aux yeux du monde et l'avait formée pour qu'elle puisse les affronter. C'était sans aucun doute la meilleure décision de sa vie !
Son regard dévia sur Neville, le meilleur ami d'Hermione qu'elle considérait comme un frère. Ce garçon était loin du petit bourru et timide d'autrefois, loin de là. Il avait grandi autant mentalement que physiquement, avait gagné des muscles et de la prestance. Il était impossible de détourner le regard tant son charisme émanait de lui. Et Albus était fier d'avoir enseigné la maîtrise de son aura au jeune Neville, il avait rapidement compris le fonctionnement des auras. Il n'était pas un génie, pas comme sa petite-fille, mais possédait néanmoins un esprit vif, adaptable à n'importe quelle situation (cela lui avait permis de détruire la réputation de cette Astoria Greengrass).
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Signe du Serpentaire
FanfictionFin de la deuxième année, Ginny a été enlevée dans la Chambre des Secrets. Lockhart, Ron et Harry partent à sa recherche. Or le professeur, afin de s'accaparer de la gloire, brise les baguettes des deux amis et les emprisonne dans la Chambre. Se ret...