Retour à la vie d'université

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Anne se réveilla heureuse ce matin, et elle aperçut un léger soleil dehors par ce matin d'octobre, il allait faire frais, mais beau. Elle ne vit pas tout de suite que Diana était déjà réveillée et qu'elle était en train d'écrire, ce qui la surpris car son amie n'étais pas du genre à travailler en vitesse le matin avant l'école. Elle s'étira et alla voir, intriguée, ce que Diana faisait. Elle sursauta en sentant Anne venir, et cacha la feuille sur laquelle elle écrivait. Ce qui surpris encore plus Anne, après l'histoire avec Jerry, elles s'étaient promises de ne plus rien de cacher.
"Diana, qu'est ce que tu fais ? Qu'est-ce qui peut être à ce point là secret pour que tu ne me le montres pas ?
- C'est ... Anne, c'est pas que je ne veux pas t'en parler, c'est que je veux être sûr que tout ça en vaille la peine avant de t'en parler, tu vas être beaucoup trop heureuse sinon, et j'ai peur qu'on se réjouisse  trop vite.
- Tu écris à Fred c'est ça ? Diana rougit. Oh Diana, je ne veux pas forcément lire ce que tu lui écris, même si j'adorerais, mais je comprendrais que tu ne veuilles pas, mais pouvons nous au moins en discuter un peu ? Tu n'as pratiquement rien dis à ce propos depuis hier. Et je sais qu'il s'est passé quelque chose, alors explique moi !
- C'est vrai, excuse moi, c'est juste que c'est un sentiment vraiment nouveau pour moi et je ne comprends pas encore trop ce qui m'arrive. Je l'apprécie vraiment, et je pense vraiment que nos parents pourraient être d'accord, ils sont du même monde, même si c'est pas celui dans lequel nous voulons vivre lui et moi (cette remarque surpris Anne, ils avaient donc déjà parlé de futur !). Mais tu sais, au verger, nous avons beaucoup discuté et... À la fin il a essayé de m'embrasser, et il aurait réussi si Elijah n'était pas arrivé à ce moment là. Pendant tout le tour de l'étang, nous nous sommes tenu la main, sauf sur la partie qui longe la route, où nous nous sommes tenus à distance évidemment.
- Diana c'est... Wow, on en discutait avec Gilbert justement quand vous étiez partis, on voyait bien que vous vous entendiez bien, et on espérait que si vous étiez faits l'un pour l'autre, vous mettriez moins de temps que nous à vous en rendre compte.
- Vous avez parlé de nous ? Vraiment ? Ça se voit à se point là ? Oh mon dieu j'espère que nous n'avons croisé personne et que personne ne nous a vu !
- Tout va bien ne t'inquiètes pas, je suis sûre que personne ne vous a vu, et sinon, tu le sauras bien assez tôt crois moi.
- Tu ne sais pas tout encore, à la gare, quand vous vous embrassiez avec Gilbert, Fred m'a prise par la main, m'a emmené plus loin, il m'a donné une lettre avec son adresse dessus, m'a fait promettre de lui écrire, et m'a embrassé, oh Anne, c'était tellement différent des baisers avec Jerry, j'ai eu l'impression de m'envoler.
- Je crois que tu es entrain de tomber amoureuse...
- Tu crois ? Maintenant, plus qu'à espérer que personne ne nous aie vu samedi.
- Plus qu'à espérer...
Les deux amies se prirent dans les bras en riant et se préparèrent pour l'université. Anne se réjouissait de voir Roy, pour lui raconter son weekend et savoir comment c'était passé sa rencontre avec Cole.

"Roy ! Cria Anne en le voyant à l'entrée de sa classe, comment tu vas ? Comment s'est passé ton weekend ? Et ta rencontre avec Cole ?
- Anne, une chose à la fois, répondit-il en riant, alors je vais bien, j'ai passé un excellent weekend plongé dans ce livre de malheur qu'est Walden et, comme c'est je pense cette réponse qui t'intéresse le plus, j'ai trouvé ton ami Cole très intéressant et sympathique.
- Intéressant et ... Sympathique ? C'est tout ? Cole est un homme merveilleux !
- Je n'ai jamais dit le contraire, c'est juste que je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme moi, donc c'est toujours bizarre au début, mais je l'apprécie beaucoup je te rassure.
- Alors tout se passe bien, c'est ce que je voulais entendre. Allez viens maintenant, le cours va commencer."

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Dans le train pour rentrer de Toronto, Gilbert et Fred eurent la même discussion que Anne et Diana allaient avoir le lendemain matin. Mais Gilbert fut beaucoup direct qu'Anne.
- Mon pote, si tu l'aimes, dis le lui, parles-en à tes parents, écris lui, me je t'en conjure, n'attends pas, et quand tu lui diras, dis le lui clairement. Je n'ai pas réussi à le faire, et j'aurais pu la perdre à cause de ça. Tes parents sont de bonnes familles, tu étudies en médecine, ses parents vont t'accepter je suis sûr, mais pour ça il faut agir. Parce que ses parents sont déjà probablement à la recherche d'un mari pour leur fille.
- Attends, tu ne m'as jamais raconté comment ça s'était passé avec Anne... Et oui ne t'inquiètes, je vais faire ce qu'il faut.
- Je suis sûre que si, tu ne t'en souviens pas ?
- Blythe... Je m'en souviendrais, crois moi.
- Disons que ça n'a pas toujours été facile. Mais nous avons le temps jusqu'à Toronto."

Et durant les heures qui suivirent, Gilbert raconta son histoire et celle d'Anne à Fred. Il rit au éclat quand il apprit l'épisode de l'ardoise, le fusilla du regard quand Gilbert se senti obligé de lui parler de Winifred. Mais c'est quand il apprit que s'il s'était marié avec elle, il aurait pu aller étudier à la Sorbonne, il se demanda ce qui n'allait pas chez son ami.
" Blythe ! Le coupa-t-il, La Sorbonne ! Tu as refusé de l'épouser, pour... Toronto ?
- Non ! J'ai refusé de l'épouser parce que je savais au fond de moi que ça avait toujours été et ça sera toujours Anne. C'est par amour que je suis ici, pas par grande ambition, si c'était uniquement l'ambition et l'argent qui me guidait, je serais probablement à Paris. Mais je ne suis pas comme ça. Maintenant revenons à toi Fred, ton cas est bien plus difficile à régler que le mien, les parents d'Anne sont comme ma deuxième famille, ils étaient les plus présents que mon père est...
- Et Blythe, ça va ?
- Oui oui, c'est juste que c'est toujours douloureux d'en parler tu vois.
- Je sais, je le sais plus que bien. Alors maintenant aide moi à lui écrire, à Diana, et à mon père aussi tient, il faut que je lui dise que je rentre un weekend à la maison.
- Voilà le Fred que j'aime entendre, alors c'est parti. Tu as son adresse à Diana ?
- Non... Je lui ai donné la mienne mais...
- Chanceux, elle partage sa chambre avec Anne, donc je l'ai moi son adresse.
- Blythe t'es le meilleur.

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Je vais m'attarder un peu sur l'histoire entre Diana et Fred, parce qu'ils méritent tout autant d'être heureux. Mais ne vous inquiétez pas, Gilbert et Anne reviennent au premier plan tout bientôt...

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Anne Shirley Cuthbert... Blythe ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant