Chapitre IX

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En 1 semaine pleins de choses avaient changées, Mathieu était toujours aux petits soins avec moi et chacun de mes déplacements étaient épiés par lui même. Il était très protecteur et ne me lâchait pas même si je comprenais pas trop son besoin de me protéger. Les souvenirs de l'accident ne me revenaient toujours pas et parfois j'étais prise de violent vertiges et de céphalées, le médecin a dit que c'était normal. Alors aujourd'hui vendredi soir nous sommes invités à une sorte de gala organisée par Adèle pour son association. Bien sur je ne pouvais décliner son offre bien que Mathieu était bien moins enchanté que moi au vu de ses râlements que j'entends depuis le salon.
-Putain noeud papillon de mes 2 la sa mère
Quand je le vis arriver avec son costume noir je me retenais de lui sauter dessus tellement il était beau, car oui en une semaine ça a ravivé beaucoup de choses en moi quand même.
-Viens la que je t'aide Je lui dis en riant et il s'exécutait d'un air un peu énervé
Lorsqu'il fut à proximité et que je finis de lui accrocher son noeud je croisais son regard, on se fixa quelques instants puis je ne pus me retenir de lui un « Tu es beau » Toujours en étant plongée dans son regard si perçant.
Il se mit alors a me fixer plus intensément en me lâchant un « Toi aussi tu es magnifique dans cette robe et je tiens à te dire que le rouge te va très bien »
Je fis alors quelque chose qui me surprenait moi même, je rompis l'espace entre nous deux pour l'embrasser, ça n'avait duré que quelques secondes mais c'était si intense. Il n'eut pas l'air d'être mon avis car il attrapa l'arrière de ma tête pour m'embrasser plus passionnément encore. Il me rapprochait de lui tout en demandant l'accès à ma langue que je lui accordais volontiers, je passais ma main dans ses cheveux et l'échange se faisait de plus en plus chaud. Il fallait s'arrêter tout de suite avant que sa dérape, mais avant que je ne prenne cette décision il recula et me mûrira un faible désolé puis retournit dans la salle de bain.
J'étais vraiment frustrée car je ne comprenais pas cet écart soudain. Je m'assis alors dans le canapé en l'attendant patiemment non sans cogiter à ce qui venait de se passer. Mais bordel c'est quoi son problème ?

Quelques minutes plus tard je fis sorti de ma reverie lorsqu'il revint tout prêt avec ses clés de voiture et prêt à y aller. Lorsque je montais dans le voiture je commençais à me sentir vraiment bizarre, je me sens vraiment mal à l'aise dans cette voiture mais je ne saurai expliquer pourquoi pour l'instant.
Enfin arrivée, je dis bonjour à tous mes amis, n'empêche ça me fait du bien de les revoir, Je fis la rencontre de Ken aussi, un ami de Mathieu, on a fait connaissance toute la soirée et je l'aime vraiment bien je pense que l'on pourrait être de bons amis, je vis l'œil désapprobateur de Mathieu mais je m'en fichais royalement. Bientôt il était l'heure de partir et le gala c'était passé à merveille. Dans l'ascenseur Mathieu daigna enfin m'adresser la parole
-Putain c'est quoi ton problème à m'éviter wsh ?
-Pardon ? C'est toi le con j'te signale, pourquoi tu m'embrasses et tu pars ? Pris au dépourvu il repond
-Reste pas avec Ken il veut juste te baiser
A ce moment précis les portes de l'ascenseur s'ouvrît et j'étais littéralement sur le cul. C'est une sorte de jalousie ou un truc dans le genre la ?
Une fois dans la voiture je ressentais toujours ce mal aise Mais n'était pas lié à Mathieu. Je me sentais oppressée dans cet habitacle Et je commençais à avoir un léger flash de l'accident et je commencer à me rappeler vaguement l'état de ma voiture, ma tête contre l'air bag, le visage en sang et le corps tout endolori. Je fus reprise de violents céphalées et des que Mathieu coupa le contact et remarquait mon état je courrais vers l'appartement, j'avais besoin d'air et de me reposer. J'enlevais mes chaussures en vitesse me démaquille et courrait sous la douche. Je me suis mise à pleurer violemment en repensant à mon état même si je ne comprends toujours pas comment j'en suis arrivée là.
Je suis tellement choquée je me sens comme prisonnière de mes souvenirs. Mathieu toquait violemment à la porte en me demandant de l'ouvrir
-Mathieu je me lave je viens après J'essayais de dire d'une voix normale pour ne pas éveiller les soupçons en vain car j'étais trahie par ma voix qui tremble. Il partit puis je me sechais mais je ne sortais pas de la salle de bain pour autant. Je suis restée assise pendant 30 minutes à pleurer jusqu'à ce que Mathieu revienne à la charge.
Je lui ouvris alors la porte et il entra pour me câliner
-Pourquoi tu pleures ? demandait-il d'une voix douce
-Parce que je vois des flashs et je me sens comme prisonnière de mes souvenirs, tu penses que je vais retrouver la mémoire de ce qui a cause cet accident ? Je lui demandait d'une voix triste!
-Je l'espère me murmura-il dans l'oreille en fuyant mon regard et je fus bercée par ses caresses jusqu'à ce que je me calme.

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