De L'eau Et Des Plumes

c h a p i t r e 23 🐬

Le médecin rentre en salle d'attente et tout le monde se lève.

Lui : elle est réveillée, mais pour l'instant je vous demande de ne pas aller la voir. Celeste est encore sous le choc.

Mia : pourquoi ? On l'aidera nous.

Medecin : je suis désolé mais...

Hawks passe à côté de lui et part de la salle.

Médecin : hawks ! S'il vous plaît !

Il cherche une infirmière et demande où je me trouve.

Ely : hawks, vous êtes sur ?

Hawks : sûr.

Ely : venez, je vais vous y emmener.

Ils arrivent dans la cours et Ely montre où je me trouve.

Ely : je resterai ici, elle peut faire des crises d'angoisse. Elle se trouve au jardin de rose juste là.

Hawks la remercie et s'approche de l'endroit indiqué par Ely. Il cherche et fait le tour avant de me voir à l'intérieur du cercle de rose. Il ouvre grand ses yeux et laisse tomber ses mains des ses poches.

Hawks : elle est tellement belle...

Il va à l'entrée et s'approche de moi.

Hawks : a....aiko ?

Je retiens de respirer quelques secondes et me retourne, il est là, les larmes aux yeux ses mains cherchent le contact de mon corps.

Moi : keigo....

Je le regarde, les larmes aux yeux à mon tour et tend mes bras pour qu'il vienne. Il hésite même pas et viens dans mes bras en pleurant toutes les larmes de son corps.

Keigo : aiko, tu m'as manqué.

Il mets sa tête en face de la mienne et caresse mes joues.

Moi : keigo.... toi aussi.

Je me colle contre lui et l'enroule avec mes bras. Je ne veux plus jamais qu'il parte de nouveau. D'un coup j'ouvre mes yeux et m'éloigne de lui.

Moi : arrête Toga ! Ça me fait pas rire !

Keigo : non ! Aiko c'est vraiment moi.

Il cherche dans ses poches et sort un tee-shirt à moi, celui qu'il à garder depuis ma disparition, keigo ne le quittait jamais, il le déplie et me regarde.

Keigo : on l'a acheté ensemble à Boston.

Moi : keigo je suis désolée.

Je retourne dans ses bras, mais ma jambe commence à me faire mal, j'ai trop été debout.

Moi : keigo, on peut s'assoir s'il te plaît, j'ai mal.

Il comprend tout de suite et m'aide à m'asseoir sur le banc. Une fois assis pas un mot ne sort de ma bouche et j'ose même pas le regarder.

Keigo : aiko... regarde moi...

Moi : j'ai pris mes grands airs pour paraître forte et à la moindre occasion la ligue ma kidnappé. En fait je suis faible.

Keigo : tu as accompli tellement de chose aiko, tu en accomplira encore. Tu n'es pas faible.

Je le regarde et il me tend sa main.

Keigo : arrête de penser à toute cette histoire, on t'as retrouvé et tu es vivante.

Je pose ma main dans la sienne et me rapproche de lui.

Moi : le soleil commence à se coucher.

Keigo : c'est beau.

Moi : ça faisait tellement longtemps, le ciel, les étoiles, toi.