XI. ❛𝐊𝐧𝐨𝐰𝐥𝐞𝐝𝐠𝐞 𝐢𝐬 𝐚 𝐜𝐮𝐫𝐬𝐞

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𝘠𝘖𝘜 𝘞𝘐𝘓𝘓 𝘾𝘼𝙇𝙇 𝘠𝘖𝘜𝘙 𝙉𝙄𝙂𝙃𝙏𝙈𝘼𝙍𝙀𝙎 𝘉𝘠 𝘔𝘠 𝙉𝘼𝙈𝙀
𓆰⅏𝐓𝐀𝐄𝐇𝐘𝐔𝐍𝐆

𝘠𝘖𝘜 𝘞𝘐𝘓𝘓 𝘾𝘼𝙇𝙇 𝘠𝘖𝘜𝘙 𝙉𝙄𝙂𝙃𝙏𝙈𝘼𝙍𝙀𝙎 𝘉𝘠 𝘔𝘠 𝙉𝘼𝙈𝙀𓆰⅏𝐓𝐀𝐄𝐇𝐘𝐔𝐍𝐆

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Succomber, l'étiolement de la lucidité.
Depuis mon arrivée ésotérique dans cette maison, mon contrôle cédait de plus en plus au déchaînement. L'exhalaison ensorcelante de l'éthérée perçait ma résistance. Son innocence réfléchit par ses gestes gracieux me faisait perdre la tête. Et la pureté de Deniz m'achevait. Ils étaient si candides, et je devais me contenir pour ne pas aspirer leur âme. Appuyé contre un mur, mon regard s'accrochait aux reflets flavescents du soleil sur la fenêtre. Les maigres filaments s'appuyaient contre la matière hyaline. Aucune empreinte ne transperçait la netteté de la vitre. L'élue avait purifié les alentours et créé une barrière anti-démon afin d'assurer sa sécurité et celle de Deniz. Un mince sourire marquait mon visage. Ces imbéciles ne se rendaient pas compte que la créature la plus dangereuse se trouvait pourtant ici, avec eux. Et ils l'avaient invité d'eux-mêmes.

J'étais toujours chez Deniz, à prétendre une faiblesse qui avait pourtant déjà guéri, à simuler la détresse quand en réalité, la malveillance pulsait dans les veines. L'humain m'avait fait comprendre que les êtres qui entraient en contact avec des démons étaient instantanément en danger. Que leur âme soit blanche comme de la neige ou noire comme de l'onyx, les risques étaient les mêmes. Possession comme tentation, les résultats étaient souvent similaires et la mort n'était jamais bien loin. Le jeune homme ne s'inquiétait pas de mon innocence ou de ma souillure. Il craignait une attaque envers ma personne. Et c'était ridiculement grisant.

Subitement, mes pupilles verticales s'arrondirent. L'éthérée vagabondait parmi les herbes, le regard vide. Elle avançait pas à pas, le visage baignant dans une ataraxie profonde. L'alacrité de ses doigts caressait le bout de la dense végétation, ma carnation entière en trémula d'envie. A cet instant précis, je souhaitais que sa main fonde sur ma peau, trace les fibres d'un désir ardent, embrasse ce sens enivrant. La déchue portait un tee-shirt jaune, rayé d'un blanc écru aux extrémités de ses manches. Un pantalon en denim couvrait de son large volume ses jambes fluettes. La lisière du tissu était vulgairement retroussé vers sur le haut de ses chevilles. L'élue portait des bottines alezanes. Sa chevelure brune gesticulait dans tous les sens contre son dos. Quelques mèches se remuaient autour de ses joues rebondies. Mon attention se mit à bouillir, et aucune vapeur ne semblait vouloir m'aider à résister. Mon esprit s'agitait avec une véhémence étonnante. Et je me sentais succomber à sa beauté capiteuse.

𝙇𝘼 𝘽𝙀𝙉𝙀𝘿𝙄𝘾𝙏𝙄𝙊𝙉 𝘿𝙀𝙎 𝙇𝘼𝙍𝙈𝙀𝙎 ; 𝐤.𝐭𝐡Où les histoires vivent. Découvrez maintenant