VIII. ❛𝐇𝐮𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐨𝐟 𝐝𝐞𝐬𝐢𝐫𝐞

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𝐘𝐎𝐔 𝐖𝐈𝐋𝐋 𝐂𝐀𝐋𝐋 𝐇𝐈𝐒 𝐓𝐄𝐀𝐑𝐒 𝐁𝐘 𝐀 𝐍𝐀𝐌𝐄
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     Hei-Ran lénifiait la sécheresse de sa gorge avec de l'eau

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Hei-Ran lénifiait la sécheresse de sa gorge avec de l'eau. Le liquide froid s'éparpillait dans son esprit assoiffé de fraîcheur. Les orbes bleus-violet de la descendante de Fengji exprimait une fatigue consumante. Et d'un coup, ses pensées se propulsèrent vers le blessé. La lune, douce complice des folies de la jeune femme, l'avait guidé de sa lumière spectrale jusqu'à Taehyung. Les chuchotements de la forêt tapis entre les branches l'avaient bercé jusqu'au jeune homme. Hei-Ran posa tranquillement son verre dans le lave-vaisselle. Son regard se perdit sur l'objet hyalin, trempé par une fine couche d'eau qui pendait lentement vers le bas. Un sourire aspergea ses lèvres. La déchue était soulagée que Taehyung ait survécu. Lorsqu'elle avait découvert le corps ensanglanté du jeune homme, son âme s'était effondrée. Ses pieds s'étaient naturellement rués vers lui, et ses doigts avaient tâté son cou. Une faible pulsation avait caressé son épiderme. Celle de Taehyung. Hei-Ran avait ensuite positionné sa joue vers les lèvres du blessé. Et une respiration irrégulière s'était maladroitement échouée sur sa peau.

Hei-Ran referma le lave-vaisselle, toujours plongée dans ses pensées. Elle ouvrit doucement la fenêtre, souffrant d'une étrange bouffée de chaleur. La brune laissa la brise farder son visage de fraîcheur. Les yeux clos, l'esprit noyé dans la réflexion et les souvenirs, la fatigue l'assaillit rapidement. Alors, elle se tourna avec lenteur et caressa sa croix du bout des doigts. Une prière s'entremêla dans le labyrinthe de ses neurones. La nuit était rapidement tombée et le mutisme déchirait la maison de Deniz. Et étonnamment, Hei-Ran ne se sentait pas très rassurée. La sécurité de ce lieu semblait s'évaporer. La brune était habituée au mutisme protecteur et apaisant du temple. La transe de ses prières l'enfermait dans une carapace insonore. Néanmoins, la déchue avait l'impression que ce silence qui balayait chaque recoin de la maison n'était que le calme avant la tempête. Et la jeune femme détestait cette impression qui lui tordait le cœur. Alors, elle se dirigea au salon, désireuse d'occuper son esprit de façon à effacer son étrange appréhension. La brune fit un pas en avant, le visage tourné vers le sol. Elle pénétra rapidement le couloir, et s'élança jusqu'au salon.

Deniz s'était enfermé dans sa chambre, clamant qu'il devait à tout prix étudier certains points sur une opération qu'il allait assister la semaine prochaine. En effet, le noiraud d'origine turc était un interne en chirurgie thoracique. D'ailleurs, la maison où se trouvait actuellement Hei-Ran était la demeure des parents décédés de Deniz. Ceux-ci ont rendu leur dernier souffle lors d'un accident plusieurs années auparavant. Le pauvre noiraud s'était retrouvé seul, face au destin impétueux que Dieu lui avait imposé. Néanmoins, Joon Woo, le père de Hei-Ran, a recueilli l'enfant au temple. Les Gu connaissaient parfaitement les Yılmaz. Il était même préférable de les considérer comme des amis de longues dates. D'ailleurs, la famille turque connaissait la véritable nature des déchus. Étant eux-mêmes des esinistes, ils décidèrent d'aider les Gu en priant chaque jour à leur côté.

𝙇𝘼 𝘽𝙀𝙉𝙀𝘿𝙄𝘾𝙏𝙄𝙊𝙉 𝘿𝙀𝙎 𝙇𝘼𝙍𝙈𝙀𝙎 ; 𝐤.𝐭𝐡Où les histoires vivent. Découvrez maintenant