Past Meets Futurs : Quand la génération future rencontre son passé...

Chapitre 5

Chapter 5: 

- Pour la énième fois, je te répète qu'une inversion temporelle va à l'encontre du cycle naturel de l'espace-temps ! Une rencontre entre passé et futur est tout bonnement impossible ! Les voyages temporels sont très réglementés, on ne peut remonter au maximum que quelques jours en arrière, et si le protagoniste se voit lui-même, il disparaît de la surface de l'espace-temps pour violation grave des lois naturelles ! Même Merlin ne se risquait pas à jouer avec ces forces ! C'est une magie ancienne, instable et irréversible ! Il faudrait des siècles à un sorcier pour ne serait-ce que convoquer cette magie et encore il y aurait des risques énormes sur la dimension spatiale et...

- Pour l'amour du ciel Hermione, je ne comprends rien à ce que tu racontes ! S'écria Ginny.

La rousse n'en pouvait plus des discours de son amie. Allongée sur un canapé depuis des heures, elle l'écoutait déblatérer ses explications sur l'espaces temps et les voyages temporels sans rien y comprendre. A qui croyait-elle parler bon Dieu ?! Elle avait à peine eu la moyenne à ses derniers examens ! Bon la guerre était passée par là certes... mais ça ne changeait rien ! Pourtant Hermione n'arrivait pas à se calmer. Comment aurait-elle pu ? Des voyageurs temporels, enfermé dans un sanctuaire extérieur à leur propre espace-temps ! Même Dumbledore en serait devenu fou !

Après l'annonce des trois sorciers, une flopée de questions s'étaient soulevées. Bien sûr, Drago, Ron et Harry s'étaient mis à les harceler, cherchant par tous les moyens à connaître leurs propres futurs, l'avenir du monde sorcier et l'issue finale de la guerre. Mais Magnus s'était montré intransigeant à ce propos. Rien de plus ne serait dit. Pour leur bien, comme pour le leur. Aussi, Kai n'avait cessé de railler les deux héros tandis que c'est avec difficulté que Scorpius avait vainement tenté d'échapper à Blaise. Le jeune métisse avait été subjugué par l'idée d'un voyage temporel et n'était en réalité que peu intéressé par sa vie. Aussi, il n'avait posé que des questions relatives aux avancées technologiques de leur époque... un sujet qui semblait le passionner, mais qui au bout d'une heure, semblait avoir désespéré le jeune blond. Voldemort quant à lui et à la surprise générale, n'avait rien dit. Il ne posa pas la moindre question, se contenant juste d'observer les différentes réactions et réponses données par Magnus. Mais personne ne se leurrait à son propos. Il attendait ; calculateur et sûrement avec un plan en tête, il étudiait silencieusement les trois individus avec un sourire à faire frémir les morts...

Aussi et alors que tous commençaient à fatiguer, les portes d'entrée de la grande salle s'étaient ouvertes, donnant sur des couloirs et des portes de dortoirs semblable à ceux de Poudlard. Trop heureux, ls trois voyageurs s'y étaient engouffré à vive allure, soulagés d'échapper aux griffes de Drago et Ron. Heureusement pour eux, la femme qui les retenaient prisonniers ne voulait pas tenter le diable ; les Serpentards avaient leurs propres chambres individuelles, à l'opposé de celles des Gryffondors. Sans grande surprise, Voldemort s'engouffra dans un couloir plus sombre que les autres et s'y enferma à double tour. A croire que même les sanctuaires coupés du monde savaient comment héberger un mage noir...
Les trois nouveaux voyageurs quant à eux partageaient un dortoir. De la nourriture était apparu dans leurs chambres, ajouté à plus de vêtements et d'affaire qu'ils n'auraient pu en rêver. Aussi, jamais un lit et une douche chaude n'avaient semblé aussi merveilleux aux yeux de Ginny. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la bataille finale ne l'avait pas épargnée. Elle pouvait encore sentir le Doloris cuisant de Voldemort dans le tremblement de ses muscles, de même que la douleur irradiante des larges entailles qui encadraient son dos... petit souvenir de ce cher Dolohov, Par chance, du nécessaire médical avait été installé dans chaque chambre ! Malheureusement, soigner des héros de guerre n'avaient pas été une mince à faire.