Réconciliation et complicité

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Quand je me réveille doucement, je vois qu'il fait déjà jour dehors. Je me relève en m'étirant. J'ai mal dans le cou, et dans les épaules à avoir dormi là. 

Un coup d'œil sur l'horloge m'informe qu'il est 8h, heureusement que la librairie est fermée le dimanche, je ne suis pas sûre que madame Élise aurait été heureuse de me trouver déjà sur place en venant ouvrir la librairie.

 Je remets mon manteau et mes chaussures avant de reprendre le chemin pour rentrer à l'appart.

Je marche tranquillement, l'air est frais mais il ne fait pas de vent. J'arrive rapidement devant notre immeuble, sans vraiment avoir eu le temps de penser à quoi que ce soit.

J'ai à peine refermer la porte de notre appart que Jo me saute dessus.

-Milo ! Mais tu étais où !? Je t'ai cherché toute la nuit ! J'ai tellement eu peur qu'il te soit arriver quelque chose... Dit-il avant de s'approcher de moi et de me prendre et de me serrer avec force dans ses bras.

-J'étais à la librairie, puis tu t'amusais tellement bien avec tes amis, jene voulais pas déranger. Soufflé-je sans le regarder.

-Milo...Murmure-t-il en prenant mon visage dans ses mains pour que je le regarde dans les yeux. Tu ne peux pas partir comme ça...

Aussitôt je me sens ridicule d'avoir réagi comme ça quand je le vois fasse à moi, les larmes aux yeux.

-Je suis désolé... J'ai été ridicule de me vexer et de partir, j'ai gâché ton anniversaire...

Il me serre contre lui et je cale ma tête contre son cou. Je sens ses larmes couler dans mes cheveux et cela déclenche les miennes, encore une fois...

-J'ai eu tellement peur pour toi... J'ai essayé de t'appeler 50 fois mais j'ai vu après que ton téléphone était dans ta chambre et... Je ne savais plus quoi faire, j'ai appelé ta sœur aussi...

Je prends délicatement son visage dans mes mains et presse mes lèvres contre les siennes, notre baiser a le goût de nos larmes, un goût de déception et d'amour. J'essuie tendrement ses joues de mes pouces.

-Je suis désolé d'être parti... C'était idiot, mais ils passaient leur temps à se moquer de moi et tu ne te préoccupais pas de moi... Je suis ridicule, je suis tellement désolé Jo...

Il prend soudainement ma main et m'emmène rapidement dans le salon.

-Les gars, et les filles, j'ai quelque chose à vous dire.

La plupart des amis de Jo sont là assis à discuter dans notre salon, la plupart à même le sol, je suppose qu'ils ont dormi là. Ils relèvent tous la tête en même temps et nous regardent curieusement.

-Milo c'est mon mec et je l'aime alors j'aimerai que vous arrêtiez de vous moquer de lui et que vous l'acceptiez comme il est. Déclare-t-il d'une traite sans lâcher ma main.

-Tu es PD ?

-Je suis bi et si ça vous pose un problème vous savez où se trouve la porte. Répond Jo sans relever l'insulte.

Personne n'ose bouger.

-ça ne nous dérange pas Jo, on ne s'y attendait pas, cela explique notre non-réaction. Dit Eliott pédagogue en se levant. Et excuse nous Milo, on te chambre sur ton jeune âge mais on t'apprécie au fond, on ne savait pas que cela te pesait.

-Je... Merci. Murmuré-je en gardant toujours le regard collé sur le tapis.

-Bon maintenant que ça s'est fait, on peut déjeuner. Je vais tout préparer.

MiloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant