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A l'écart du bruit, derrière de gros immeubles fracassés, ils étaient là, en face de l'autre, alors qu'un lourd silence reposait sur leurs épaules. Ils étaient enfin seuls tous les deux, après de longues années de haine.
- Tu cherches toujours à me tuer après toutes ces années ?
- Toutes ces années dis-tu ?
Il hocha la tête, alors que le sourire qui était peint sur son faciès menaçait de se transformer en une grimace de dégoût.
- Ne te souviens-tu donc pas de l'évènement que tu as causé à nos huit ans ? Puis ensuite de notre promesse à nos treize ans ?
- Si je m'en souviens, mais c'est ridicule de l'a prendre autant à cœur alors que nous avons vingt-sept ans aujourd'hui.
- J'm'en branle de ton avis ! Nous avons scellés une promesse dont nous avons tous les deux prit la décision !
- Et bien je m'en fiche de cette promesse. Et encore faudrait-il que tu arrives à me tuer.
- J'y arriverais. Comme nous l'avions convenu. J'arriverais à te buter avant nos vingt-huit piges.
Le roux ricana, et finalement, il dit :
- Mais si tu n'y arrives pas, que se passera-t-il ? Te souviens-tu ?
- Tu me tueras à ton tour sans que je ne pourrai me défendre. Mais ça, croit moi c'est peine perdue.
- Tu es devenue si fade ma belle. Il soupira alors que cette conversation l'irritait
- Et toi donc. Elle marmonna
Ils se fixèrent longuement, avant que la femme ne s'approche de son frère, les séparant de quelques millimètres. Elle déposa sa main contre la joue de celui-ci, et alors que leurs yeux d'ors restaient plantés l'un dans l'autre, elle chuchota, comme-ci cela était un secret :
