Chapitre 4 : Suspect

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- Aïe aïe aïe arrête, c'est du bully ! Stooop !

La fin des cours avait sonné, et j'en avait profité pour payer une petite visite à [n/a], n'ayant pu plus tôt. Et quand je dis lui payer une petite visite, ça veut dire l'attendre devant l'enceinte de l'établissement avant de lui sauter dessus et l'étrangler avec mon bras.

- T'as de la chance que j'ai pas la force nécessaire pour faire un german suplex, parce que sinon crois moi je l'aurait fait espèce de mongole !

- Mais j'ai rien fait pour mériter ça, c'est des harcèlement, je vais porter plainte !

- C'est ça, et ton cadeau moche de merde il est apparu comme par magie dans ma chambre hein ? Me prends pas pour une débile, débile.

- ...Hein ? Mais j'ai pas les clés de chez toi je te rappelle, et ta paranoïa t'oblige à toujours tout fermer... Et puis je l'ai jeté dans la poubelle non-recyclable ce machin en arrivant chez moi !

Je lachais [n/a] avant de le dévisager, ne croyant pas un seul de ses mots.

- C'est ça, c'est ça.

- Mais c'est vrai ! Peut-être que t'as vu des trucs, ou que tu voulais une raison pour me tuer, mais j'ai rien fait, argumenta-t-il plus sérieusement, l'air aussi sceptique que moi au sujet de ses paroles.

- Je sais ce que j'ai vu. Bref, recommence pas, puis je m'en allais, sachant pertinemment que si je restais, on allait continuer jusqu'au soir.

Je pris mon bus, regardant par la fenêtre sale et couverte de rayures à certains endroits le paysage défiler, attendant mon arrêt pour descendre et continuer ma routine un peu nulle. Ça passait plu vite avec [n/a].

Enfin bon, ça finit toujours comme ça. On se dispute, il va vers ses autres amis, et d'ici un ou deux jours ça va mieux et on redevient les mêmes imbéciles.

Mon arrêt arriva finalement. Je descendis et entrai dans ce qui me servais de domicile, puis continuai ma vie, comme toujours. Devoirs, boulot, dodo. Enfin, j'avais un peu plus de temps pour moi aujourd'hui, c'était le weekend : donc pas cours, et plus de temps pour les devoirs. Ah, comme je plains les lycéens.

Le soir arriva moins vite que ce que j'aurais demandé, mais son apparition me sauva de mon job, me permettant de monter dans un autre bus et rejoindre de nouveau mon logis.

C'est après un diner englouti en très peu de temps que je rejoins ma chambre, m'étalant de tout mon long sur mon lit. Ma fatigue me dicta de dormir maintenant, ce que je fis, n'ayant plus envie de bouger de cette position salvatrice pour mon dos, quand bien même mon sweat et mon pantalon n'étaient pas les vêtement les plus confortable à porter pour dormir.

J'ouvris de nouveau les yeux dans un espace blanc, malheureusement vide pour le moment. Russia arrivera bientôt je suppose. Je m'assis par terre, puis m'allongeai, avant de soupirer. De soulagement évidemment. C'était le weekend.

Puis j'entendis des bruits de pas, ce qui me fit me redresser et regarder dans la direction dudit bruit, avant de sourire en voyant mon ami.

- Hey, Ruski !

Il avança un peu plus rapidement vers moi en voyant que je l'avais remarqué avant de prendre la parole.

- [t/p]. T'as attendu longtemps ?

- Nan, du tout. Aller, assis toi, je suis sûr que t'as plein de trucs à raconter, lui dis-je d'un ton enjoué, excitée à l'idée d'écouter ce qui se passe dans son monde.

Il me sourit légèrement avant de prendre place à mes côtés, puis son sourire s'agrandit avant qu'il ne prenne la parole.

- Juste pour savoir, tu connais CS:GO ?

Je le fixais un instant, réfléchissant deux secondes. C'est un jeu ça, non ? Ah ouais, me souviens.

- Oui, je connais, mais pas totalement quoi, Je sais juste la base.

- Oh. Et bien Tu connais le fonctionnement au moins ? Les terroristes contre les anti-terroristes, la bombe à planter, tout ça ?

- Evidemment ! Je suis pas si inculte que ça ! M'écriai-je, croisant les bras en souriant. Ce qui arracha un léger rire à mon interlocuteur, avant qu'il ne se remette à parler.

- Parfait alors. Et bien, toute la journée, cet abruti de capitaliste a gueulé a qui voulait l'entendre qu'il m'étais supérieur en tout point, bref, la routine quoi. Puis, quel ne fut pas ma surprise de le croiser sur une game là, avant de me coucher. J'ai gagné avec une bonne avance de genre 8 points, et il a ragequit. Puis, en faisant une autre game, je le retrouve, et l'éclate encore ! C'est comme ça qu'un tour rapide sur CS:GO s'est transformé en traque de 2h. J'avais mal aux abdos à force de le détruire et lire les imbécilités qu'il sortait pour justifier sa mort, en mode "Mais c'est l'humidité dans l'air qu'est à 30%,ça me ruine les narines et je peux pas bien jouer" !

On en riait à gorge déployée, et je ne pouvais rien faire qu'expériencer la douleur aux abdos mentionnée tellement le sel semblait faire partie intégrante de son collègue.

Ça ma rappelle Sardoche tiens.

Après un instant durant lequel on était juste par terre à rire comme des cons, je me redressai, essayant de me calmer tout en voulant parler.

- Tiens, en parlant d'imbécilités, avec mon ami on s'est disputés à cause d'un broutille aujourd'hui. C'était au sujet d'un truc moche au possible qu'il avait trouvé dans son casier, et il l'a déposé chez moi alors que je lui ai dis de le jeter. Je sais pas pourquoi il voulait pas avouer qu'il l'avait fait, je veux dire, de base il est pas un menteur chevronné après tout. Bref, ça se sera surement arrangé pour demain, mais quand même quoi ! A cause d'un cadeau ! Puis je ricanais légèrement. Repenser à la situation la rend encore plus stupide.

- Il ressemblait à quoi ? Le cadeau moche. Juste par curiosité.

- T'as pas besoin de te justifier, pouffai-je, avant de reprendre. C'était un boitier en métal plutôt complexe, et assez imparfait. Comme si on l'avait fabriqué à la main, et puis il avait l'air d'avoir été tapé dans tous les sens. Il avait des voyants, la plupart éteints, mais ceux allumés montrait soit une lumière rouge ou une lumière bleue. Y'avait aussi deux-trois écriture sur les partie en métal mais j'ai pas compris, et pas eu le temps ni l'envie de chercher a comprendre. Ah ! Et puis il avait un truc vraiment bizarre sur le dessus ! comme une espèce de radar incrusté dans le machin, mais il marchait sans rien montrer, et s'actualisait aléatoirement. Bref, un gros gadget moche.

Et alors que je finis la description, Russia ne fit que me fixer avec des gros yeux tout en restant totalement silencieux, comme si j'avais révélé la raison de l'immortalité de la reine d'Angleterre.

[Countryhumans×Reader]- 𝘈𝘮𝘪 𝘪𝘮𝘢𝘨𝘪𝘯𝘢𝘪𝘳𝘦 [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant