[Countryhumans×Reader]- 𝘈𝘮𝘪 𝘪𝘮𝘢𝘨𝘪𝘯𝘢𝘪𝘳𝘦 [PAUSE]

Chapitre 13 : Oula

Je me réveillai en sursaut.

Je regardai autour de moi.
Ce n'était pas chez moi.

La panique s'installa dans mon coeur alors que je remarquai que j'étais coincée dans une couverture, sans vêtements.

Puis la réalité me heurta de plein fouet.

Je soupirai, ricanant faiblement.

- Je suis tellement conne, puis je ricanai faiblement de nouveau.

Et me mordais la lèvre.

Je n'avais pas vu Russia de la nuit.
Il n'était jamais apparu dans mon rêve.

Il me manquais, et j'avais même pas pu le voir quand je le pouvais.

C'est de ma faute, c'est de ma faute. Si seulement je n'avais pas fait ça, on serait toujours capable de se voir en rêve.

Je me levai, la couverture enroulée autour de moi alors que j'avais les yeux humides.

Il faut que je trouve un moyen de sortir d'ici.

Mes pensées furent cependant interrompues en voyant le tas de vêtements sur le comptoir, accompagnés d'une petite note.

En regardant vite fait, je pu voir que ce n'était pas du français, mais bizarrement je comprenais quand même.

" [t/p] [t/n], ne voulant pas te réveiller j'ai laissé les vêtements sur le comptoir. Sers toi, je les ai choisi avec soin !"

                                               - SPC

... C'est qui déjà ? Enfin bref, merci quand même, je suppose.

Je reposai la note et regardai dans le tas, souriant en voyant des chaussettes, des hoodies et des joggings. J'avais peur de recevoir des trucs bizarres, genre des robes ou des tenues typiques de certains pays.

Pas de sous-vêtements adaptés malheureusement. Enfin, je suis contente de voir qu'ils avaient choisi pas mal de trucs.

Je pris un jogging, un t-shirt et des chaussettes chaudes et les enfilai, laissant ma couverture tomber au sol.

Ils étaient définitivement trop grands, mais je pouvais resserrer le jogging à ma taille, alors je rentrai le t-shirt dedans et serrai.

Alors que j'allais ranger la couverture, la porte de l'appartement s'ouvrit, me faisant regarder le nouveau-venu avec de grands yeux.

C'était pas une union.

On restait figés, moi le regardant et lui me regardant.

Il avait des lunettes de soleil. Un costume bien repassé, qui devait sûrement coûter cher. Une cravate rouge écarlate qui rappelait les bandes sur son visage. Un carré bleu foncé en haut à gauche de sa tronche, avec des étoiles dedans.

Les États-Unis d'Ameriq-

Un flash me fit cligner les yeux.
Ça m'avait surpris.

Le countryhuman rangea son téléphone dans sa poche sans me quitter du regard, avant de refermer la porte rapidement, le visage neutre.

J'ai quand même pu l'entendre s'écrier de joie derrière la porte. Et partir en courant.

Je soupirai, partant ranger la couverture. En revenant pour m'occuper des vêtements, je vis un truc au sol, un genre de porte-monnaie.

Je le soulevai, et pu voir pas mal de trucs dedans, comme une carte d'identité, un genre de badge magnétique, et oh putain qui se balade avec autant d'argent sur lui ?