Chapitre 7 : Doutes

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J'ai froid. Je me sens lourde. Ou... Non, quelque chose de lourd est sur moi.

Je sens l'eau autour de moi, et en même temps non. J'ai l'impression d'être comme lorsque l'on sort de la douche, mouillé mais pas noyé.

Pas noyé ? Je suis vivante ?

j'entrouvris les yeux, pour rencontrer un plafond blanc, immaculé. Un plafond ? Mais l'eau c'est dehors, non ? Et, y'avait des arbres ?

Je me redressai, et croisai un mur tout aussi blanc. J'étais dans un lit ? Berk, il est tout mouillé. Non, c'était pas moi plutôt qui l'était depuis le départ ? Mes vêtements collent... Et j'ai mal aux muscles. Ça m'apprendra à... A quoi au fait ? Nager ?

J'haussais les épaules, préférant ne pas apporter plus d'intérêt à quelque chose qui ne devait pas en susciter, avant de sortir du lit. La pièce était dépourvue de toute décorations. Les murs étaient blancs, la fenêtre donnait sur des immeubles, le lit était aussi blanc, sans draps fantaisistes... Semblable à une chambre d'hôpital. J'avais donc été sauvée. Ça veut dire que je suis pas dans un monde apocalyptique, yay ! Alors que je me dirigeai vers la porte, quelque chose tira sur mon poignet, me forçant a reculer vers le lit. Je baissai les yeux vers celui-ci pour voir que mon poignet était coincé dans une paire de menottes, attachées aux barres du lit.

- Hein ? Qu'est-ce que...

Je tirai dessus, abasourdie, avec une pointe d'agacement qui apparaissait en voyant que je ne pouvais pas dégager mon poignet. Enfin bon, ça prouvait que les menottes n'étaient pas défectueuses au moins ? A mon plus grand malheur.

Je regardai à nouveau les alentours, en cherchant un indice sur qui avait fait ça, mais rien ne sortait de l'ordinaire. Je ne pouvais même pas voir les gens par la fenêtre vu que mon poignet était coincé et m'empêchait de m'approcher.

puis, alors que j'étais plongée dans mes pensées, la porte s'ouvrit en grand, montrant deux personnes. Deux hommes ? Grands, et bien habillés. Attends...

- Regarde, tu vois ? Ton alien il s'est pas enfuit. Maintenant arrête de me saouler avec ça. On en discutera avec les autres lors de la réunion.

Puis la porte se ferma. Je ne pu même pas bien saisir ce que le deuxième "homme" avait dit, puisqu'ils s'éloignaient de la chambre dans laquelle j'avais été enfermée. Je pouvais les entendre partir.

- Aa- Aaatcha !... J'ai froid...

Je me tournai vers le lit et pris la couverture, l'enroulant autour de moi avant de m'assoir. Si j'étais coincée ici, autant ne pas gaspiller mon énergie. Mais, ces personnes...

Leurs visages étaient bizarres, comme celui de Russia. Celui qui avait parlé avait une sorte de couronne de feuilles blanches, comme Jules Caesar? et un design rond représentant la Terre en blanc. Son visage était tout bleu, un bleu ciel plutôt apaisant. Je suis pas Einstein, mais je suis sûre qu'il s'agissait d'une figure importante. Genre l'ONU, par tout hasard. Le drapeau correspondait.

Quant à l'autre, son visage était blanc, avec un design rond à l'intérieur aussi. Le rond était d'un bleu très foncé, avec deux grands traits rouges, et des lettres en blanc épelant NASA. Je suis toujours pas Einstein mais je pense que ce gars-là est important aussi. Et mais, on dit pas LA NASA ? C'est pas du tout une femme que j'ai vu !

Attends, il avait dit que j'étais un alien ? C'est lui l'alien va ! Quel enfoiré !

Je ramenai mes jambes contre moi, les entourant d'un bras avant de fixer la porte. Il y avait du bruit derrière.

- Non, tu ne peux pas aller nourrir cette créature. Elle est classée confidentielle, on ne sait pas si elle est hostile ou non envers nous.

- Même pas un peu ? C'est la première fois qu'on rencontre une chose pareille, ça permettrait de connaitre au moins ses habitudes alimentaires ! Imagine, un alien ! Juste derrière ! Et je peux même pas faire des expérimentations dessus !

Au. Secours.

- Et si elle mange ta chair ? T'y a pensé ? Si elle est la en tant qu'éclaireur, pour prévenir ses compagnons si nous sommes un danger ou non ? Si elle cache des armes d'un tout nouveau genre ?

- Alleeeez, NATO ! Au pire viens avec moi, on la nourrit tous les deux et on repart après !

NATO ? Comme l'aliment japonais ?

Puis la porte s'ouvrit, sur monsieur NASA, et celui étant supposément NATO ? Et mais attends, ce drapeau...

- Deux secondes, pas plus. Et je te surveille, fait rien de louche.

- Oui, oui, fait moi confiance un peu veux-tu ?

Alors que NASA s'approchait de moi, je restais fixé sur l'autre. Sa tenue me rappelait l'armée, sans pour autant en être celle d'un pays en particulier. Son drapeau était bleu foncé, avec une rose des vents en blanc au milieu dans un cercle Mais c'est le drapeau de l'OTAN ça, pourquoi il s'appelle NATO ici ? C'est complètement co-

- Bonjour, commença NASA, bien plus proche que je ne l'aurais pensé. Je le fixai, peu sereine de ce qu'il allait dire. Puis, il mit sa main sur son torse. Ami. Puis il pointa a OTAN/NATO, avant de continuer. Ami.

Je le fixai, abasourdie. Avant de mettre mon visage dans mes mains et d'éclater de rire. Je sais qu'il voulait pas faire de mal, mais j'ai l'impression qu'il parle à un nouveau-né comme ça. Genre, vraiment, c'est tellement insultant que j'en pleure de rire.

- Je crois que ça se moque de toi, NASA.

Puis j'entendis un soupir suivi d'un "Rude." avant que quelqu'un ne toque à la porte. Je retirai mes mains de mon visage pour voir le retour de l'ONU, qui semblait agacé.

- Même pas trente minutes, NASA. Même pas trente minutes. Et toi, NATO, tu me déçois. Je t'avais pourtant dis de ne pas laisser quiconque voir ça.

Ledit NATO amena sa main droite à sa tête, comme en guise de salut, tandis que NASA se redressait.

- Mes excuses UN, NASA ne me semblait pas une menace, c'est tout.

UN ? Mais quoi ? C'est pas l'ONU ?

- Et la créature peut-être ? Elle ne s'est pas libérée des menottes, mais elle n'en reste pas moins possiblement dangereuse.

Non, non, je suis juste faible.

- Mais regarde, UN ! Elle n'a rien fait ! J'étais même à deux doigts d'établir un contact.

- NASA, elle a rit à ta gueule, j'appelle pas ça un contact.

- Mais-

- Ça suffit vous deux ! S'exclama ONU, ou UN, d'un ton plus imposant que précédemment. Je ne veux plus voir un seul autre être vivant avec ça, c'est compris ? Ça doit rester en isolation jusqu'à ce que je réussisse à contacter cet imbécile de EU, et de prévoir une réunion !

Les deux autres intrus hochèrent de la tête avant de quitter la pièce. Je fis un léger signe de la main, en guise d'au revoir pendant que ce UN fermait la porte, le faisant me regarder avec confusion avant de fermer précipitamment la porte. Je ricanai légèrement, contente d'avoir surpris ce gars-là. Il semblait un peu coincé.

[Countryhumans×Reader]- 𝘈𝘮𝘪 𝘪𝘮𝘢𝘨𝘪𝘯𝘢𝘪𝘳𝘦 [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant