Chapitre 3

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Son regard s'assombri. Je ne sais pas dire pourquoi. Est-ce qu'il a mal pris le fait que je le repousse. Ce n'était pas mon intention. Je ne m'attendais pas à ce qu'il essaye de m'embrasser. J'ai paniqué aussi. Je n'ai jamais fait ça avant. Ou peut-être qu'il regrette ce qu'il vient de faire. Est ce qu'il a senti les battements de mon cœur. Il a peut-être découvert que je l'aime bien. Qu'est ce que je vais faire si c'est le cas.

— J'en étais sûr !

Je sursaute sans savoir quoi dire.

— Je... suis désolé.

Ses sourcils se fronce un peu plus comme s'il ne savait pas de quoi je parle. Alors que c'est moi qui devrais être perdu.

— Tu sens la cigarette. Il n'y a plus aucun doute. Avoue le Kageyama, tu fumes !

Je reste figé. Je l'attrape par les épaules pour le rapprocher de moi. Je lui lance un regard noir. Mes mains tremblent sans que je ne puisse rien y faire. Je ressert ma prise sur lui. Je le vois légèrement grimacer.

— Tu m'as presque embrassé... pour ça !

Il hausse les épaules comme si c'était la chose la plus logique à faire dans ce genre de situation. Je sens la colère monter en moi. Jusqu'au bout ce mec c'est foutu de moi et de mes sentiments.

— Tu n'arrêtais pas de me mentir. C'est la seule solution que j'ai trouvé pour te faire cracher le morceau.

— T'es complètement malade ! Oui, je fume. Qu'est ce que ça peut te faire ? Tu as ta réponse maintenant alors ne me touche plus !

Je le repousse pour l'éloigner de moi. Je vois son visage se fermer à ma réponse. Il est en colère aussi maintenant. Il se fiche vraiment de moi. Il a du culot quand même.

— Je m'inquiète simplement pour toi. Et pourquoi tu t'énerves autant pour un baiser comme ça. C'est pas comme si tu avais de sentiments pour moi. Tous ça c'est la faute de ces amis dont tu parles. C'est des mauvaises influences.

Je le regarde. Ces paroles me font mal. C'est vrai pourquoi j'aurai des sentiments pour lui. Je suis un homme après tout et lui aussi.

— Casse toi ! Ne me parle plus.

Je tourne les talons, me dirigeant vers ma maison. Je ne me retourne même pas.

— Kageyama attends!

J'évite de peu sa main qui essaye d'attraper mon bras. Puis je me dépêche de traverser la route. Je ne me retourne jamais dans le processus. J'ouvre la porte avant de la claquer derrière moi. Mon malheur a été que j'ai oublié que mon père était déjà de mauvaise humeur ce matin. Puis vu l'heure ma sœur doit être chez une amie et ma mère travail de nuit aujourd'hui. Je suis seul avec lui.

(À réécrire)
A peine ai-je fermé la porte. Je me fais attraper par le cou et jeter par terre une force sur humaine. Je me retourne surpris pour voir mon père hors de lui.

Père: En plus d'être un moins que rien tu es une honte pour notre famille!!
Moi: Je n'ai rien fais de mal je te le jure!
Père: Rien fait de mal!! Embrasser un gars devant chez nous n'est rien de mal!!

Je me prend alors une violante gifle. Et des coups beaucoup de coups. Tellement que j'ai arrêté de compter.

Père: Qu'est-ce que j'ai fais pour avoir un fils gay!!
Moi: Je t'en supplie arrête...
Père: Je t'apprends la vie!! C'est ce que les sales homos comme toi méritent!!
Moi: Tu vas... me tuer....
Père: Tu devrait mourir tu ne manqueras à personne!!

Je le vois retirer sa ceinture puis je sans ses coups mais avec tous le sang que j'ai perdu je ne sais même pas comment j'arrive encore à saigner. Puis le noir m'envahît peu à peu et je ne sans plus la douleur.

Je suis dans un endroit noir. Est ce que c'est ça la mort... Je ne ressens plus de peine, plus de douleur.
Je m'assoie dans le noir. Mais je ne voit pas le temps passé j'ai l'impression que ça fait de années que je suis plongé dans ce noir. Je n'arrive même plus à me souvenir de son visage. Le visage de la seule personne à qui je tiens vraiment.

Je ne me rappelle plus de son prénom. Les seuls choses dont je me rappelle c'est des cheveux orange et un énorme sourire d'enfant. Je veux me souvenir de lui. Je veux partir d'ici. Des larmes coulent sur mes joues. Je ne veux pas être le roi de cet endroit si je n'ai pas ma reine.

Je veux le rejoindre. Je veux voir ce Boke... mais oui boke... c'est à ce moment là que je me retrouve sous l'eau. Je ferme les yeux. Je n'arrive plus à respirer puis je sens quelque chose me tirer à la surface. J'ouvre enfin les yeux je suis revenu à la vrai vie dans mon salon.

Je me lève avec difficulté et par essuyer le sang qui est resté par terre. mon père lui est dans la cuisine. Je monte dans la salle de bain pour me laver et soigner mes blessures. Sauf que cette fois impossible pour moi de les cacher.
je vais devoir trouver une excuse.

Puis je par me coucher mais avec la douleur et tous le reste impossible de trouver le sommeil. En plus il n'est que 19h. Je suis resté qu'une demi-heure inconscient. Je pars donc fouiller dans mon sac. La première chose qui me vient à la main c'est le couteau. Je le sort et le pose sur mon bureau. Puis sort le paquet de cigarettes que j'ai ouvert ce matin et le fini durant la nuit assis sur le bord de ma fenêtre grande ouverte.

Le matin se lève gentiment. Je décide de me lever car je viens de finir mon deuxième packet. Je passe à la salle de bain pour me laver et enlève cette odeur et pour me regarder dans le miroir.

J'ai un Hématome sur le joue avec l'arcade sourcilière et la lèvre ouvertes. Mes bras et mon ventre sont remplis de coups. Mais je crois que le pire c'est mon dos. Cette fois c'est sûr je vais avoir des marques.

Je m'habille et descends à la cuisine où malgré l'heure ma mère et ma soeur sont là à prendre leur petite déjeuner. Elles me regardent et courent vers moi en me voyant. Comme si elle avait quelque chose à en faire.

Mère: Qui t'as fais ça!!!
Soeur: Tobio... Est ce que tu vas bien
Non je ne vais pas bien mais ça personne ne le remarque.

Loneliest King (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant