Prologue

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« On sait que l'on tombe, on ne sait jamais si l'on se relèvera. »

– Emile Zola.


On a jamais conscience des trésors que l'on possède, jusqu'à ce qu'on les perde. L'homme prend tout pour acquis ; il pense trop vite que tout est réparable, que ce qu'on a, on le gardera pour toujours.

Je vais vous faire une confidence, c'est la pire des erreurs humaines. On devrait, sans cesse, être conscient que rien n'est permanent. Les choses vont et viennent, et souvent, vous ne pouvez juste rien y faire.

Si je l'avais su avant, j'aurais fait les choses différemment.

J'aurais été en Egypte, voir ces merveilles que sont les grandes pyramides pour réaliser en personne ce que des hommes ont pu accomplir.

Je serais allée dans un parc, regarder les enfants jouer et toutes ces émotions qui traversent leur visage quand ils rient.

Je me serais rendue à un mariage, pour observer le regard subjugué et amoureux du marié quand la personne qu'il aime s'approche de l'autel.

Et surtout, je serais sortie dehors, sous un soleil éclatant, pour fixer le ciel bleu.

Le ciel, voilà ce qui me manque le plus.

Si j'avais su, j'aurais été plus attentive. J'aurais appris à apprécier la vue et la chance que j'avais.

Mon nom de famille est Black, une étrange ironie pour quelqu'un qui passe ses journées dans le noir. 

Je m'appelle Zola, et depuis sept ans, je suis perdue dans l'obscurité.

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