Cassandre : Dans ses yeux

Les jours se suivent...

Les jours passaient et ils commençaient à se ressembler.... Au commissariat, on apprenait à fonctionner sans Cassandre, il allait sans doute falloir s'habituer avant qu'un nouveau commissaire finisse par être nommé si Cassandre ne revenait pas, mais personne ne voulait formuler cette hypothèse à voix haute. Tout le monde avait fini par s'y faire à la "parisienne" puis par l'apprécier. C'était "leur" parisienne. Et elle leur manquait...

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Jules avait petit à petit repris le travail, il ne pouvait pas se permettre de passer toutes ses journées à l'hôpital. Et il fallait bien avouer que travailler lui permettait, l'espace de brefs instants au moins, d'oublier un peu le drame survenu à sa mère. Il passait toutes ses nuits à l'hôpital, et ses journées à travailler. Il avait beau être jeune, il ne tiendrait pas très longtemps à ce rythme...

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Quant à Cassandre, elle subissait chaque minute, chaque heure qui passait....Elle commençait à penser que, finalement, il aurait peut-être mieux valu que ce salaud la tue....

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Dans l'après-midi du cinquième jour, le médecin qui suivait Cassandre appela Jules. L'équipe qui travaillait sur la recherche d'un antidote avait trouvé une molécule, candidate potentielle, et avait commencé la veille des essais sur des souris. Ils semblaient prometteurs. Mais il n'y avait qu'un moyen de connaître son efficacité réelle sur un être humain... Cassandre venait de donner son accord pour qu'on la lui administre. Enfin, son accord, si on pouvait parler ainsi. Elle avait approuvé d'un clignement d'oeil, mais c'était à Jules de donner son accord officiel dans la mesure où Cassandre était dans l'incapacité de signer les papiers de décharge. Jules dit qu'il arrivait immédiatement.