Intervention

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Le ravisseur perçut un mouvement à l'extérieur et se rendit compte de ce qui allait se passer. Il avait tout préparé. Il défit les liens qui maintenaient Cassandre attachée à la chaise, sans pour autant libérer ni ses chevilles entravées ni ses poignets, de sorte qu'elle ne pouvait pratiquement rien faire. Il la fit basculer par-dessus une de ses épaules, tel un gros paquet et la porta sur la table. Il fixa une de ses chevilles à la table à l'aide d'un des anneaux, défit alors le lien pour libérer la deuxième cheville. Cassandre essaya en vain d'en profiter pour lui asséner un coup de pied, mais elle n'avait pas assez de liberté de mouvement. Il écarta ses jambes et vint fixer l'autre cheville à un deuxième anneau. Puis il fit de même avec ses poignets. Elle était maintenant allongée sur la table, bras et jambes écartés, chevilles et poignets attachés à la table. Elle ne pouvait absolument plus rien faire.

C'est à ce moment-là, que l'équipe d'intervention fit sauter la porte et pénétra dans la pièce mais le ravisseur avait eu le temps de se saisir du flacon et d'en remplir une seringue dont l'aiguille s'approchait dangereusement du bras de Cassandre.

Cassandre terrorisée, le suppliait :

-Non, je vous en prie, ne faites pas ça....

Mais c'était trop tard, il appuya sur le piston de la seringue juste avant que la balle tirée par l'un des policiers de l'équipe d'intervention ne le neutralise.

Pascal se précipita vers Florence, le poison était en train de se répandre dans ses veines. "Pa..scal..." déjà, ses lèvres se figeaient et elle ne pouvait pratiquement plus articuler.

Pascal se jeta sur le ravisseur au sol en le secouant pour lui demander ce qu'il lui avait administré. Il expliqua, goguenard, les conséquences qu'aurait l'injection : c'était un poison de fabrication personnelle pour lequel il n'existait aucun antidote. Cassandre resterait sa prisonnière. Tous les policiers étaient consternés. Ils avaient déjà prévenu les secours médicaux : une ambulance allait arriver. Mais si le ravisseur - qui avait l'air sûr de lui - disait vrai, les secours ne pourraient pas faire grand chose!

Les policiers détachèrent Florence, mais elle ne pouvait déjà plus du tout bouger. Ils décidèrent de la laisser allongée sur la table en attendant l'ambulance. Pascal s'approcha d'elle : elle lui lançait un regard terrifié!

Cassandre : Dans ses yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant