Harry Potter (2)

981 45 3
                                    

Harry termine sa cinquième année et ses BUSES avec fatigue et besoin d'un grand repos. Malgré tout, il sait qu'il n'en aura pas. Son cher oncle a du trouver toutes sortes de tortures pour le punir d'être "anormal".

Il ne dit rien, ne voulant pas de pitié de ses amis et du directeur. De plus, la mort de Sirius l'a détruit. Harry se sent coupable et ne désire qu'une seule chose, mourir pour rejoindre son parrain et ses parents. Mais trop de choses le retiennent ici.

D'abord et bien évidemment, Voldemort. Seul lui peut le vaincre. Il doit le faire, pour que tout le monde puisse vivre dans un monde meilleur.

Mais il y a aussi ses meilleurs amis. Il ne peut pas abandonner Ron, son ami loyal et colérique malgré tout. Il ne peut pas abandonner Hermione, brillante et courageuse.

Si seulement il n'y avait qu'eux...

Il ne peut pas abandonner la rêveuse et bienveillante Luna, le loyal et maladroit Neville, la fougueuse Ginny et son aimante et chaleureuse famille.

Mais surtout, il ne peut vraiment pas abandonner le loup garou, Remus Lupin. Il adore cet homme qui représente une figure paternelle dans sa vie.

Alors non, Harry Potter ne rejoindra pas son parrain et ses parents cette année.

Le Poudlard express arrive à Londres annonçant les deux mois relevant de l'enfer annuel.

Après des dernières embrassades avec ses amis, Harry rejoint son oncle qui peste contre tout ce monde dans la gare de Londres, refusant de se mélanger aux anormaux.

Le regard de Vernon plus que noir fait comprendre à Harry qu'il a été trop long et qu'il en paiera les conséquences le soir même.

- Excusez moi mon oncle. Je mettrai moins de temps la prochaine fois.

Le regard que lui renvoie son oncle lui fait comprendre qu'il n'aurait pas du ouvrir sa bouche pour s'excuser. Harry se traite mentalement d'imbécile en suivant son oncle.

Le dit oncle commence à démarrer la voiture sans vérifier que son neveu soit bien assis et attaché. Si cet anormal pouvait mourir, il en serait reconnaissant.

Harry se cramponne à la porte de la voiture, fixant la place libre à ses côtés.

Habituellement, sa belle chouette y était, dans sa cage mais cette année, Harry a décidé de la laisser à Poudlard.

Hedwige subit également les mauvais traitements des Dursley. Ayant peur de perdre sa précieuse et première amie, Harry n'éprouve aucun regret pour l'avoir laissée a la volière de Poudlard, où elle sera libre et nourrie comme il se doit.

Le survivant soupire en arrivant devant la maison de l'enfer. Son oncle enferme sa malle dans le placard, sous l'escalier puis enferme son neveu dans sa chambre à l'étage.

Seulement, cette année la, Harry a pris soin de garder sa baguette sur lui, cachée dans sa manche au lieu de la laisser dans sa malle, comme il en avait l'habitude.

Même s'il ne peut pas faire de la magie, étant mineur, Harry se sent plus fort et protégé en sentant ce bout de bois contre sa chaire.

Harry reste enfermé dans sa chambre toute la soirée, attendant la venue de son oncle pour lui faire regretter son léger retard. Il n'aura sûrement pas de repas ce soir.

Des pas lourds et bruyants se font entendre dans le couloir. Son bourreau arrive. En soupirant, Harry cache sa baguette qu'il avait gardé contre son coeur sous son matelas et s'assoit sur le bord du lit.

Les cliquetis des verrous parviennent aux oreilles du jeune adolescent qui retient sa respiration.

Ne pas crier. Ne pas parler. Faire ce qu'on lui demande.

Le célèbre courage des gryffondors n'existe plus dans cette chambre aux souvenirs douloureux. Il reste à Poudlard, en vacances.

- POTTER !

Le dit Potter se lève du lit et se dresse face à son oncle en observant ses pieds, attendant les coups, priant pour que cela soit rapide.

- Tu n'es qu'un monstre égoïste qui attire la mort ! Tes parents, ton pote anormal, ton parrain fou ! Tu ne mérites pas de vivre !

Chaque mot est ponctué d'un coup de ceinture dans son dos. Harry sert les dents, serrant ses poings. Ne pas crier. Ne pas parler.

- Tu portes la poisse et trop d'attention pour la pouilleuse et pauvre catin que tu es !

La porte fermée, Pétunia emmenant Dudley chez son ami, l'oncle Vernon est donc tranquille.

Harry l'entend baisser sa braguette. Vernon l'attrape par les cheveux et lui fourre son sexe dans la bouche.

Profondément humilié et sali, Harry pleure en silence priant pour que quelqu'un le sorte de la.

- Ne mouille pas mon sexe catin ! Et suce !

Cette fin de phrase est ponctuée par un acte violent. L'oncle Vernon attache et sert sa ceinture autour du cou de son neveu et ainsi, avec le reste de cuir, le tire contre son sexe l'obligeant à sucer. Il est en train d'étranger Harry, mais cela n'a aucune importance. Il veut que cet anormal lui donne du plaisir, et il obtient toujours ce qu'il veut.

Se sentant au bord de la jouissance, il écarte violemment Harry de son sexe. Avec la ceinture, il le tire et l'attache au lit. Le pauvre Harry arrive à peine à respirer et pense y rester cette fois ci.

Son oncle lui arrache son pantalon et son caleçon rapidement avant de le prendre violemment. Harry souffre, pleure, espère mourir. Il a arrêté de se débattre quand son oncle a commencé à tirer sur le ceinture, l'étranglant encore plus.

Vernon se vide dans le corps meurtri et douloureux de son neveu. Il s'habille, donne de nombreux coups à Harry puis quitte la pièce sans montrer le moindre scrupule.

Comme pour se rassurer, Harry attrape sa baguette dans l'espoir de trouver du réconfort et de l'aide.

Seulement, il entend les verrous de sa chambre s'ouvrir. Il pousse un gémissement avant de se rouler en boule. Il n'est pas prêt à revivre cet instant. Sauf que ce n'est pas son oncle que le jeune sorcier voit mais son professeur de potions.

Rogue s'approche du fils de Lily. Il le détache, l'inspecte, le soigne avec ce qu'il a sur lui, le rhabille, prend sa baguette et sa malle d'un coup de baguette puis enfin, porte le jeune homme dans ses bras. Se sentant enfin en sécurité, le jeune homme plonge enfin dans le sommeil le plus calme et réparateur qu'il ait eu de toute sa vie.

OS Harry Potter/TwilightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant