EPILOGUE

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LYA

-Mama !

Je me retourne face à mon petit sauveur, Jace, mon fils, qui court vers moi. J'ouvre mes bras en grand et il en profite pour sauter dedans. Je les referme sur lui et le serre fort dans mes bras.

-C'est quoi ce bordel ! Les femmes de ménage ne devaient pas le garder ! Quelle empotée ! Cri-t-elle, coupant ce moment magique avec Jace

Je me retourne face à cette mégère.

Moi- Elles ne sont pas des larbins. Elles ne sont pas la mère de Jace. Elles n'ont donc pas l'obligation de garder mon fils comme vous le souhaiteriez. Si celui-ci souhaite voir sa mère, encore heureux qu'il vienne. Et ce n'est pas vous qui allez me faire faire le contraire.

-Tu serais étonné, du pouvoir que j'ai et de ce que je peux faire.

Je n'en suis pas étonné. Je ne le suis plus.

Moi- Mais vous êtes chez moi et j'ai encore le droit de faire ce que je veux sous mon toit. Si cela vous dérange, vous connaissez la porte.

-Mama... chuchote-t-il à mon oreille.

Ma main se calle sur son dos afin de les rassurer que tout va pour le mieux. Tant que Mattéo n'est pas encore présent, rien ne se passera de très concret.

-Lya.

La voix de Mattéo remplit la pièce me laissant tendue. Je sens que ça va être ma fête.

Je pose Jace, mon fils, au sol, et lui demande de rejoindre nitta, alias Anitta, cette femme qui m'a recueilli dès mon premier jour et dont j'étais obligé d'emmener avec moi dans mon nouveau domicile. C'est en quelque sorte la mère que je n'ai jamais eue, en tout cas, que je n'ai jamais pu avoir.

Je me retrouve donc seule face à Mattéo et à son horrible mère.

Mattéo- Lya qu'est-ce...

-LES AMOUREUX ! coupe une voix reconnaissable entre mille.

Mattéo se tourne face a son frère et lui envoie un regard noir, celui-ci nous observe tous les trois et un sourire carnassier rempli son visage.

Je le déteste.

Il se met donc en retrait en prenant garde de faire de même avec Sirine, qui, elle, souhaitait me rejoindre.

Je déteste les jeudis. Ces jours-là sont journée « famille » entre gros guillemets puisque rien ici ne ressemble à une famille.

Mattéo et moi, censé être parent d'un enfant. Il n'est en aucun cas, un soutien pour la mère ou pour l'enfant.

Mattéo et Marc s'aiment autant qu'ils se détestent.

La mère des frères, nous a en horreur Sirine et moi.

Marc, c'est à peine s'il a un temps soit peu d'humanité pour Sirine et moi.

Et j'en passe... Alors oui, j'ai horreur des jeudis, ou toute cette famille de psychopathe se retrouve. Aujourd'hui, c'est sous mon toit, ce qui est un avantage conséquent.

Mattéo- Je disais... me faisant revenir au vif du sujet. N'oublie pas qu'importe l'endroit où nous nous trouvons, ma mère a une autorité que tu le veuille ou non.

Je rie amère.

Moi- Je suis chez moi, mon toit. Je fais encore ce que je veux là où je demeure. Ce n'est pas une inconnue, qui ne réside même pas sous mon toit qui va me donner des ordres. Met le toi dans ton crâne, Mattéo. Si ça ne te convient pas non plus, toi et ta famille vous connaissez la porte.

Lettres mystérieusesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant