Cela fait maintenant deux jours que toute mon équipe est rentrée de vacances. Elles ont été très bonnes, sûrement les plus chaudes que je n'ai jamais vécu en Corse. Salomé n'y est pas pour rien, c'est vrai. Elle a passé la plupart du temps à se dandiner devant moi, en maillot, m'obligeant à contenir mes envie de lui faire l'amour chaque seconde.
Mes amis se sont bien amusés aussi, comme toujours, ils n'ont eu de cesse de draguer et les plus chanceux on vu leur effort récompensés plus d'une fois. Les perdants, eux, auront au moins pu faire de belles photos pour alimenter leurs réseaux sociaux.
En fin de compte, chacun à profiter à sa façon et tout le monde et rentrer en pleine forme pour reprendre les activités.
Je n'ai pas revue ma copine depuis le retour, nous avons tous les deux été prit par le travail. Je lui ai proposé de venir chez moi pour passer l'après-midi ensemble et elle a accepté sans broncher. Alors nous sommes là, sur le canapé, assit l'un contre l'autre.
- Dis, je peux enfiler un de tes pulls ? J'ai froid.
- T'as vraiment froid ? je lui demande un sourcil arqué alors que je me trouve en tee-shirt.
- Non, mais j'aimerais bien partir avec ton pull, tu sais celui que j'aime bien.Je lève les yeux au ciel et hoche la tête alors qu'elle fait sa petite moue. Elle me laisse pour aller dans la chambre et je regarde son téléphone qui n'a eu de cesse de vibrer tout le long de l'après-midi et qui se trouve posé là, près de moi. Je le regarde fixement pendant qu'ange et démon tentent de m'influencer. Finalement, je le prend, le déverrouille et inspecte. Un instant plus tard, Salomé revient et se met devant moi pour que je la vois dans sa nouvelle robe.
- Alors, comment tu me trouves ?
- Tu crois que je te vois pas t'amuser avec eux ? je lance.Je remarque qu'elle arque un sourcil et ses yeux dévient sur ma main tenant son cellulaire.
- Tu fouilles dans mon téléphone maintenant ? C'est nouveau ?
- Combien d'autres mecs tu te tapes ?
- C'est des amis.
- Arrêtes de mentir pour une fois.
- Mat' tu te fais des films pour rien.Elle continue de se foutre de moi alors que les preuves sont là.
Elle reprend :
- Des erreurs on en fait tous, c'est juste que tu caches bien les tiennes.
- J'ai pas l'intention de parler plus avec toi.
- Tu te voiles la face, toi aussi t'as t'es tords. Tu me délaisse.Je me lève et attrape son bras pour la faire aller dans la chambre.
- Lâches-moi !
J'obéis.
- Prends tes affaires et casses-toi.
- Non, elle croise les bras.J'ouvre l'armoire et empoigne chacune de ses affaires que je fourre dans un sac de voyage. Elle reste là, à me regarder. Je pose le sac à ses pieds et me redresse.
- Maintenant tu te barres de chez moi...
Elle me saute au cou et me supplie de lui laisser une chance. Je la repousse.
- Dégages.
- S'il te plaît.Elle a les larmes aux yeux.
- C'est finit, pars.
Elle éclate en sanglots, prend le sac et quitte l'appartement. Moi, je m'assois sur mon lit et regarde dans le vide. Je ne sais pas quoi penser à vrai dire. Je pense simplement que j'ai niqué du temps. Je m'allonge et me met à réfléchir. Saloperie de sentiments ! Quel idée de croire que c'était différent des autres fois ? Je me suis un peu trop détendus et maintenant je regrette et j'ai mal. Pendant longtemps on s'est menti, on s'est dit que ça s'arrêterait jamais. Quel idiot... Alors que j'étais toujours au petit soin, cette salope se tapait la terre entière. J'espère au moins qu'elle a apprécier toutes les fois où elle est allée voir ailleurs.
Toute la nuit je fumes et je nous revois : c'est difficile à croire, mais c'est la fin de l'histoire.
Je fume, je m'enfonce dans le siège et laisse mes yeux se fermés. Je me perd dans mes pensées. Je ne sais même plus à qui je devrais en vouloir. A elle ? Aux autres hommes ?
J'aimerais tout envoyer valser mais je ne peux pas me permettre de me laisser abattre à cause d'une pauvre fille. Qui l'aurait cru ? J'imaginais que j'étais à la hauteur de ses attentes alors que non. Je l'aimais alors qu'elle se tapait tous les autres, les messages étaient formels, les photos d'elle dénudée tout le long des conversations ont été le coup de massue.Je rouvre les yeux, attrape mon portable, ouvre les notes et me met à écrire, jusqu'au bout de la nuit.
« Trois heures du mat', j'repense à toi et j'sais plus comment on fait,
Les doutes deviennent d'la haine, ouais, c'est dangereux tellement on s'aime. »
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Aimer
FanfictionFumée noire dans mon gosier, je me balade dans la ville et je pense à elle. Elle, qui a prit mon cœur et l'a transformé en torsade. Elle, pour qui j'ai tout donner. Elle... qui hante mes pensées.