Chapitre 12 • Le train de l'infini. Part I

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Les trois pourfendeurs désormais remis, aucun n'avait fait le deuil du départ de Dame Hanabe. Même si son bébé était bruyant, Zenitsu compensait son manque de sommeil par la seule vue de cette beauté divine qu'était Dame Hanabe. Inosuke stressait à l'idée que l'esprit de la forêt l'ai abandonné tandis que Tanjiro se posait toujours un nombre incalculable de question la concernant. Même les petites servantes semblaient touchées par le départ de Dame Hanabe pourtant c'était prévisible. Son enfant était désormais assez grands pour être gardé par des servants et Dame Hanabe assez forte et remise pour reprendre son travail attitré. 

Ce fut aussi le cas pour les jeunes pourfendeurs qui se remettaient de leurs derniers combats.Les petites servantes n'allaient décidément pas se remettre, après Dame Hanabe, c'était au trio pour le moins bruyant de quitter les lieux. La paix revient au manoir papillon pour la première fois depuis des mois. 

Le jour se leva sur les terres japonaises. Dame Hanabe jeta un coup d'oeil par dessus son épaule, plissant les yeux face aux rayons du soleil naissant à l'horizon. Sa nuit fut longue mais savoir son fils et son époux près d'elle la rassura, trouvant la paix. C'est au sein de la demeure du pilier de la flamme qu'elle vivait sereinement, avec l'illusion que le monde n'était pas en guerre avec les démons. 

—Dame Hanabe, votre bain est prêt. Annonça un servant à peine Dame Hanabe fut rentrer. Elle le remercia, s'apprêtant à demander des nouvelles de son fils. Maitre Kiyotsune dors Dame Hanabe. 

—Très bien, ne le réveillez sous aucune condition. 

Dame Hanabe s'enfonça dans ses quartiers personnels, souriant au servant. La famille Rengoku de son ensemble était appréciée par les servants et servantes, prenant en compte leurs personnes dans chacun de leurs faits et gestes. À leurs yeux, ils n'étaient pas que de simple servants, ils étaient avant tout des êtres humains et ça changeait tout de l'ambiance au sein de la demeure. 

Dame Hanabe se déshabilla, déposant sur son kimono sur le présentoir à cet effet, près du feu pour qu'il se réchauffe de cette rosée matinal qui s'en était imprégné. A son tour, elle rangea son arme sur son support. Celle de Kyojuro devait se placer au dessus, sur l'étage au dessus mais il manquait encore à l'appel, signe qu'il n'était pas encore rentré. Cela n'alarma pas plus que ça Dame Hanabe. 

Cette dernière se dirigea, emmitouflée dans une serviette chaude, en direction du bain chaud qu'on lui avait préparé. 

Elle ne laissa échapper qu'un soupire de satisfaction une fois immergé jusqu'au sommet de la poitrine. La chaleur soudaine de l'eau contre sa peau la fit frémir avant qu'elle ne puisse s'en rassasier. Une calme plat embauma la pièce. La vapeur de l'eau faisait suer son visage avant que de ses mains jointes, elle ne recueille un peu de liquide parfumé pour le rincer. 

Son corps semblait si léger, sensation qu'elle n'avait pas connu depuis la grossesse de son fils. Son corps s'était si déformé qu'elle ne se reconnaissait plus son propre reflet. Lentement, elle se remettait psychologiquement de cet épisode désagréable malgré le magnifique résultat. Le destin lui avait donné un magnifique fils déjà empli d'énergie de joie. Ses parents en étaient parfaitement ravie et n'attendait qu'à le voir grandir. 

***

Kyojuro tenait son fils dans ses bras pendant que Dame Hanabe remplaça son propre kimono à sécher par celui de son époux. De même, elle plaça son katana à sa place, auparavant laissant son emplacement vaquant. Le bébé laissa échapper de léger gémissement traduisant sa joie de reconnaitre son père. Kyojuro le tenait par les aisselles, à bout de bras, lui faisant face. Les deux Rengoku se fixaient dans un soudain silence. 

Dame HanabeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant