Un amour à prendre ou à laisser

Chapitre 13

Cela fait maintenant une semaine que je suis à l'hôpital. Ils ont toujours pas trouvé ce que j'ai. Je fais régulièrement des radios pour savoir si mon état empire mais toujours rien, jusqu'à ce soir.
Les médecins sont venus me voir et me montrer la radio au niveau de mon bassin. Je remarque qu'une de mes côtes est fracturée. Comment est-ce que ça se fait ? J'ai aucune douleur à ce niveau.

Moi: Comment.... Je..... Est-ce normal ?

J'ai mis un peu de temps avant que les mots sortent de ma bouche. Je m'attends pas à une réponse extraordinaire, enfaite je crois que je l'a connait déjà.

Médecin: Non... Je ne comprends pas trop les symptômes de ta maladie. Ok je récapitule, ton corps et entre autre "paralysé", t'es mains tramblent, côte fracturée on ne sais pas comment, mal de tête atroce et on va voir ce qu'elle nous réserve encore...

Moi: Ouais... En baissant la tête

Je sens que se séjour à l'hôpital ne va jamais se terminé.

Médecin: Bon nous allons te laisser dormir et on reviendra demain

J'en ai marre ! MARRE ! MARRE ! j'ai envie de pleurer, j'ai envie de tout casser, j'ai envie de disparaître. Je vous ai rien dis mais les tâches...j'éclate en sanglot rien qu'en pensent à ça. J'ai- Je- JE VEUX DISPARAÎTRE ! Mon existence ne sert à rien, elle n'a jamais servi à rien de toute façon. Je sers à rien, rien, RIEN ! Toute ma vie, j'ai fait que gâcher la leur. Je suis une tâche, une erreur, une bonne à rien, une nulle. De toute façon je vais bientôt mourir donc cela ne change pas.

Je- je vais écrire un dernière lettre à flo. Ma première et surement ma dernière. Les tâches me recouvre presque tout le corps. Je ne sais pas vraiment quand est-ce que ça a commencé

Je m'ennuie, je voudrais quitter mon corps, enfin être libre, mes sourires sont esclaves de mon savoir vivre. Je voudrais partir d'ici si personne me comprend, car j'ai moins du vide que de faire semblant. J'ai des aiguilles dans le cœur, s'il s'arrêtait de battre ça ferait moins mal. Les minutes sont acides, elles me laissent, elles me blessent, comme un lâche, qu'on me laisse pour quelques meilles d'années. Je voudrais prendre la pause qui ne finit jamais. Je fin est la même pour tout le monde je prendrais juste un raccourci. Et je souffre de décevoir tous ceux que j'aime, j'ai plus de peur que de la peine. L'avenir c'est un mur qu'il faut casser à mains nues, s'accrocher et forcer et, monter pierre par pierre. Le futur c'est un mur qu'il faut briser à mains nues. Mais je suis même plus sûr plus de vouloir voir ce qu'il se passe derrière.

                                                               E.

J'ai fini. J'ai évacuer tout ce que j'avais à dire. Je compte lui envoyer se soir, avec un peu de chance elle arrivera dans trois jours. Je la plie en quatre. Je me lève pour aller chercher quelqu'un.

Moi : Excusez-moi, pourriez vous déposer cette lettre s'il vous plaît. Ah oui et mettre un timbre dessus si possible ?

???: Oui bien sûr, mais attends, c'est quoi ces tâches, là sur t'as peau ?

Moi : Oh, ça, n'y prêter pas attention, c'est normal. Ne vous inquiété pas. J'ai ça depuis ma naissance. Mentais-je.

???: D'accord. Bon, je vais faire ça pour toi. T'inquiète pas. Vas te reposer. Me dit-elle avec sa main posée sur mon épaule.

Moi: Merci. Dis-je avec un sourire jusqu'aux oreilles.

Je retourne dans ma chambre et attends que le temps passe. J'attends, encore et encore. Jusqu'à que le sommeil m'atteigne.